« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu’il n’allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachéssur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu’il ne meure. C’est l’histoire de quelqu’un qui cherche à tuer. Soi, ou le père,finalement ça revient au même. »
Panayotis Pascot s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu’il tisse pour composer un récit autobiographiqueaussi acidequ’ultralucide. La relation au père, l’acceptation de son homosexualité et la dépression s’enchevêtrent ici dans un violent passage à l’âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d’un regard,d’une façon d’observer le quotidien avecautant de tendresse et d’humour que de clairvoyance.
Panayotis Pascot est comédien, humoriste et écrivain.
Il débute sa carrière à la télévision en 2015, alors qu'il n'a que 17 ans, avec une chronique hebdomadaire dans le Petit Journal. L'année suivante, il suit Yann Barthès qui décide de quitter Canal + pour lancer Quotidien sur TMC. Cette deuxième saison sera sa dernière.
En 2019, il se lance dans un seul en scène intitulé Presque, et dont il clôture la tournée à succès en 2022.
Il a également pu être aperçu au cinéma, entre autres, dans "Mon chien stupide" d’Yvan Attal, "Le Daim "de Quentin Dupieux ou encore dans la série "De Grâce" de Vincent Cardonna.
"La prochaine fois que tu mordras la poussière" est son premier roman.
je suis désolée je n'ai pas trop aimé... je ne note pas parce que c'est la vie de qqn obviously et que genre on ne peut pas nier qu'il y a beaucoup de sincérité, beaucoup de force, beaucoup d'émotion, et par ailleurs je souhaite de tout mon coeur à Panayotis Pascot d'aller bien, d'aller mieux, de passer le cap de la trentaine sans que la vague ne déferle à nouveau sur lui. il y avait des très jolies choses dans ce texte, des phrases qui tapent fort, et je m'en rappellerai - mais tout le reste, le cul le cul la baise les corps le cul encore le vide l'attente je sais pas, c'est un ton et une démarche dans lesquels je ne me retrouve pas ; je ne sanctionne pas, juge encore moins, c'est son récit et c'est comme ça qu'il le raconte et ça ne souffre aucune remise en question, mais ce n'est pas le genre de texte où je me sens bien, ce n'est pas un endroit où je me sens à ma place en tant que lectrice, c'est dans tous les sens et c'est très, très dur avec les gens racontés et avec le narrateur aussi, je sais pas, c'est un texte où je n'étais pas très bien et je suis contente de l'avoir terminé
Je serais bien incapable de poser des mots qui me semblent juste pour parler de cette lecture.
Ça a été un coup de coeur monumental, comme rarement j’ai pu en avoir auparavant. Chaque mot, chaque phrase a résonné en moi, jusqu’au fin fond de mes tripes. Sans pudeur et sans artifices Panayotis nous parle de lui, de sa dépression, de la découverte de sa sexualité, et de sa relation avec son père.
C’est un récit percutant, brut, que je ne suis pas prêt d’oublier. J’ai déjà corné tellement de pages, et je pense que j’en cornerai d’autres lors de mes prochaines lectures.
À l’image de son spectacle, on retrouve Panayotis Pascot écorché par ses ténèbres et plus que jamais en exploration de ses empires intérieurs. J’ai adoré la plume, très orale, ultra franche et frontale.
L’artiste est à fleur de peau, à fleur de mots. Panayotis se fiche de la dentelle, il l’élimine comme elle obstrue la transparence dont il veut nous faire part et pour accéder aux mondes qui l’habitent. Le texte est si pur que ça donne le vertige. Il nous éclabousse avec son honnêteté et ça ressemble à des confettis explosifs. Il aborde le sujet du père et du poids de la virilité systémique avec une douceur froide et saisissante. C’est aussi l’histoire d’une auto-révélation à soi-même, des peurs et des doutes liés à l’homosexualité, de tous les démons qui cohabitent avec l’amour.
Il dégueule de sincérité comme s’il n’était constitué que d’une cascade de mots impossibles à retenir aux coins des lèvres et cela fait de son livre une épopée poignante et profondément bouleversante. C’est de l’intime qui sort, de l’intime qui vibre, de l’intime qui vrille.
Panayotis Pascot se livre également sur sa santé mentale, ses re/déconstructions, son spleen et ses romances comme des tempêtes. Ça crie, ça guérit, ça retourne. Tout est puissant dans ce roman qui oscille entre l’onde de choc et la caresse réconfortante.
J’ai pas aimé ce livre. Je suis clairement pas dans ma zone de confort et j’ai des goûts de chiotte d’après certains donc ça vaut ce que ça vaut. Peut-être que d’autres personnes se sont connectées avec ce récit, mais c’est pas mon cas.
En bref :
Stock est une ME pourrie qui ment sur la couverture. Comme un con j’ai cru que ce livre était sur le deuil du genre L’Année de la pensée magique de Didion. On m’a promis un récit acide donc j’ai cru que ça ressemblerait à I’m Glad My Mom Died de McCurdy. Non, c’est rien de tout ça. Juste un énième assemblage d’un journal intime décousu, mal édité dont raffole l’industrie littéraire française. Un journal de baise par moment ce qui ne m’intéresse pas car j’étais venu pour l’aspect paternité et deuil.
L’auteur nous parle de tuer le père mais il préserve son entourage donc j’ai rien compris. On a juste droit à quelques petites anecdotes mais les personnes de sa vie? Tout est confus, en retrait, dans le non-dit, qui est qui ? La Vie ? Le Bonheur ? Je suis incapable de dire s’il en voulait à son père ? Pourquoi ? J’en sais rien.
Ce qui nous reste est donc 200 pages d’introspection quasi sans contexte. Panayotis se demande s’il est un narcissique pervers ou un pervers narcissique ? Est-ce qu’il s’aime trop au point de se détester ou bien il se déteste alors qu’au fond il s’aime�.
Je ne comprends pas la hype autour de ce livre... Une autobiographie (l'auteur n'a que 24 ans au moment de son écriture) qui suinte la pédanterie, le néant et la superficialité. On a clairement affaire à un fils à papa qui le déteste ce fameux papa (même si on ne saura jamais pourquoi) et qui de fait se voit bien obligé de s'inventer des problèmes pour tenir 230 pages. J'étais déjà bien énervée par le vide intersidéral de l'ouvrage et les réflexions d'enfant gâté qui a besoin de se la jouer artiste en souffrance pour exister. Là où j'ai vraiment vrillé, c'est quand j'ai découvert, après ma lecture, que le paternel, présenté comme un aimable plouc dont la passion est de retaper des maisons, est en fait écrivain, Chevalier des Arts et des Lettres et ancien homme politique... Est-ce que l'auteur refuse de reconnaître le népotisme dont il a bénéficié ou d'admettre le paradoxe de détester un homme à qui il doit vraisemblablement sa carrière ? Mystère et boule de gomme, mais je n'ai pas apprécié ce que je considère être comme de la malhonnêteté intellectuelle. Même s'il faut admettre que le manque de recul est une constante de l'ouvrage. Bref, énorme déception pour ma part
j’ai beaucoup pleuré. les mots sur la peine et sur les choses. du chagrin mais une écriture légère qui permet de dire sans détour. envie de souligner des pages entières tant c’est concret et silencieux
Je ne sais pas. Je crois que j'attendais un bouleversement vu tout ce qu'on m'en a dit et ça n'est pas arrivé. J'ai évidemment été touchée par son récit, sa dépression et son rapport à son père. Mais je n'ai pas été chavirée comme je m'y attendais. J'ai même ressenti une distance face à cette lecture je crois, sans trop savoir pourquoi.
J'ai trouvé certains passages touchants et l'écriture de Panayotis a pas mal de personnalité, mais à part ça...
Le récit est décousu, c'est comme si on lisait des extraits de journal intime en faisant défiler les pages et en s'arrêtant sur une de temps en temps. Sur le papier, ce prémice peut paraître sympa, mais à lire, c'était laborieux. En plus des réflexions et sujets qui passent du coq à l'âne sans être vraiment approfondis, l'auteur n'a pas su me faire plonger dans son histoire. D'autant plus que tout est raconté sans aucune contextualisation (la maison d'édition se doutait visiblement que celleux qui liraient le livre sont les personnes qui connaissent déjà Panayotis). Par ailleurs, si quelques scènes par-ci par-là sont plutôt vulnérables et touchantes, j'ai trouvé que la majorité des moments de vie racontés n'étaient pas pertinents, même sans grand intérêt (notamment ceux avec ses ex). En tout cas ça ne m'a pas du tout parlé.
Même si certaines phrases étaient jolies, pas mal de moments et de comparaisons étaient assez gênants (entre autres quand il compare le pénis d'un gars à un chien épuisé ? Et "on dirait qu'il est fait de fromage et que Paris est un micro-ondes", je sais pas, peut-être que sur scène avec un ton particulier ça peut être marrant, mais à lire c'était juste weird ?) (tout comme le fait d'appeler ses mecs "La Vie", "Le Bonheur", je comprends la volonté et ce que ça veut montrer, c'est très mimi, mais au final c'était pas si pertinent que ça et ça sonnait pas très abouti ?).
La présence des scènes de sexe permet de montrer à quel point la vie sexuelle peut être importante pour certaines personnes afin de se trouver dans son orientation amoureuse et sexuelle, mais tout ce qui touche à la branlette, les pénis etc revenait très —trop� régulièrement (je pense, entre autres, à un passage où il remonte dans ses souvenirs, à un moment où il avait quatorze ans, et il précise "l'âge où j'ai compris comment on se branlait"). Bref, c'est évidemment important de parler de sexualité parce que c'est important dans la construction de certaines personnes, mais dans ce récit ça devenait un peu lourd parfois.
Son spectacle Presque m'a touché et fait rire, ce que malheureusement son livre n'a pas su faire. Au final, le texte est assez redondant et sans vraiment de progression. Je trouve que Panayotis a du talent, son écriture a de la personnalité, mais je ne peux pas m'empêcher d'être un peu amère car je sens —je sais� que ce livre a été publié en raison de sa notoriété. De plus, même si en lisant certains passages vulnérables et sensibles je me disais qu'on pourrait bien s'entendre, j'ai tout de même souvent eu le sentiment que ce livre ne le mettait pas à son avantage avec des passages où il manque de sympathie. C'est sans doute son but, se montrer tel qu'il est, l'humain, sans artifice, mais c'est malgré tout un peu déconcertant.
Je m'attendais à plus de profondeur, plus d'émotions et de scènes frappantes. Malheureusement j'en ressors déçue. Dans tous les cas, je souhaite beaucoup de bonheur à Panayotis et j'espère qu'il se sentira mieux. Je tiens à dire que c'était tout de même émouvant de constater à quel point il se sentait mal durant la période où on pouvait le voir tous les soirs en allumant notre télévision. C'est vraiment la preuve —une de plus s'il en fallait une� qu'on ne peut jamais savoir ce que traverse une personne dans son quotidien.
Évidemment cet avis porte sur le contenu du livre et la manière dont le récit a été articulé, et ne vise en aucun cas Panayotis.
3,5 en fait - C'est drôle, j'enchaîne quasiment cette lecture avec celle de "La petite dernière" de Fatima Daas, à croire que je suis dans une lancée "bouquin autobio de dernier.e de fratrie, en crise existentielle, mauvaise relation avec le père et avec son homosexualité refoulée", ahahah
De la même manière donc, ça donne l'impression d'un livre-thérapie qui fait plus de bien à l'auteur.ice qu'aux lecteurs qui eux passent un peu à côté de leurs questionnements trop personnels. Mais c'est incontestablement courageux : il couche sur le papier des émotions à vif et des vécus douloureux, se met à nu (littéralement et un peu trop souvent... c'est bon, on a compris que tu avais un pénis), le tout avec une écriture sensible, sensorielle, et une vision assez poétique des choses. C'est un peu ce à quoi je m'attendais quand ce livre a beaucoup fait parler de lui, Panayotis écrit effectivement très bien et ça montre une facette tout autre que le comédien parisien qui ne saurait écrire que des blagues. En revanche... tout ce qu'il dit mériterait juste d'adopter une forme plus posée et non jetée dans un style "écriture automatique" qui semble forcé à ne nombreuses reprises, surtout la fin... longue... et c'est un peu dommage.
Je vais pas mentir et dire que ce livre m'a rien fait et que je ne pense qu'à la forme. Au contraire, je ne faisais qu'y penser quand je le lisais pas... Je ne m'attendais pas à partager grand chose avec lui et ça m'allait comme ça, sauf qu'en fait on partage beaucoup de choses : la dépression, le manque d'estime de soi, les idées suicidaires et comment les vivre face aux proches, les pensées obsessionnelles... Et ça m'a frappé de plein fouet, secoué le cœur bien comme il faut, ça m'a parfois TROP parlé qu'il fallait en poser le livre pour souffler. D'autant plus courageux, donc, de documenter ses épisodes et de parler de sa santé mentale malgré sa stigmatisation... et surtout, malgré le paradoxe constant de la dépression et des idées trompeuses qui font croire qu'il est normal d'échouer, de se taire, de se cacher, quand toute la guérison tient sur le contraire. Il faut dire, dire, dire, dire, dire, car ce ne sera jamais pour rien ou pour personne, car quelqu'un entendra : j'ai entendu, et c'était bien de ne plus être seul, d'un coup.
Finalement, le problème qu'a ce livre dans sa forme est le même que Panayotis a dans le fond : douter de soi-même et des autres, mais "the show must go on" alors il écrit pour écrire et que ça fasse un livre à la fin, passant à côté de son vrai potentiel. Il en faudra d'autres, peut-être, plus aboutis.
Wow. J'ai noté tellement de citations je vais mettre un SPOILERS mais j'ai envie de les noter toutes quand même car elles m'ont touché fortement. Ce livre me fait cogiter sur ma relation avec mon propre père et j'espère que ça sera que pour le mieux.
J'ai voulu comprendre, pour ne pas passer à côté de quelque chose. Mais je n'ai pas compris. L'auteur se raconte, mais c'est décousu, ouvrant sur la perte de son père il raconte ses questionnements personnels autour de sa sexualité, mais erre entre chaque chapitre.
Les négations ne sont pas présentes, les guillemets sont inexistants, choisissant une majuscule en pleine phrase pour signifier la parole d'un.e autre. Ces choix stylistiques ont complètement bloqué ma lecture, et le propos, soit sincère, n'a pas réussi à me toucher, et m'a perdu avant le premier quart du livre.
Autant que ça parle énormément de sexualité ça me gêne pas mais alors quand cette hyper-sexualité arrive même quand on parle du père ou autre, ça me dérange. Même les mots pour décrire la sexualité sont assez grossier et on voit que c’est surtout pour choqué le lecteur mais on est déjà choqué par le vide des phrases qui se veulent profonde.Il y a de très beaux moments mais ils sont toujours dans un certains abus et ils perdent de leur sens. Surtout je ne comprend pas pourquoi tout le monde dit que ce livre parle de son père alors qu’il parle beaucoup plus de sa bite.
Des beaux passages et une vulnérabilité offerte au lecteur mais est-ce que ça en fait un livre ? C’est un récit vraiment très autocentré. La jeunesse de l’auteur peut sûrement l’expliquer mais il est parfois difficile de se retrouver dans un récit qui devient de plus en plus étroit.
Ce livre m’a donné envie de retourner voir mes parents, qu’on se prenne dans les bras et qu’on s’excuse mutuellement d’avoir échoué. Je pense que je vais reprendre rendez-vous avec ma psychiatre 😀
Panayotis est un artiste que j’ai découvert dans LOL et j’avais beaucoup accroché à son humour. Quand j’ai eu l’opportunité de lire son autobiographie, je me suis dis pourquoi pas en découvrir plus sur la personne. Il y a deux choses à distinguer dans ce livre : ce qui est raconté et la façon dont il le raconte. Panayotis évoque la relation avec son père, l’acceptation de son homosexualité et ses dépressions. Les sujets évoqués sont très puissants. Ils sont parfois sombres et c’était très enrichissant de découvrir comment Panayotis les a affrontés. En ce qui concerne la narration de ces événements de son passé proche et lointain, j’ai été très déstabilisé par la plume. Décrite comme moderne, beaucoup de passages sont écrit comme si c’était parlé avec des mots qu’on n’a pas l’habitude de voir dans d’autres textes. Ces mots sont parfois crus et déstabilisant. L’évocation de certaines scènes nous plongent dans l’intimité de l’artiste, ce qui m’a parfois gêné. Mais au fur et à mesure que l’on avance, j’ai trouvé la plume beaucoup plus fluide et les mots «parlés» s’inscrivent très bien dans le texte, amenant de belles conversations. En bref, je recommande cette autobiographie si les sujets évoqués vous intéressent ou si vous souhaitez en savoir plus sur Panayotis qui se livre à travers son histoire
Je ne me sens pas de noter parce que j'ai pas vraiment l'impression d'avoir lu un "vrai" livre? Plutôt le journal intime de quelqu'un que j'ai ramassé par terre à la gare. Du coup c'est fouillis, c'est pas franchement destiné à être lu par quelqu'un d'autre je trouve, c'est même pas un journal dans le genre qui introduit des réflexions intéressantes et des pensées nouvelles chez le lecteur... Je ne sais pas, je lui souhaite le meilleur à Panayotis Pascot, j'espère qu'il va mieux quand même
Je me suis enfin résolu à acheter ce livre puisqu’il était partout et je ne supportait plus de regarder le visage de l’auteur sans savoir ce qu’il a écrit exactement. Je savais qu’il s’agissait d’homosexualité et de relations familiales problématiques, donc de sujets qui ne me sont pas étranges, et j’étais aussi au courant que Panayiotis était relativement connu en France. Après la lecture de son texte, je suis certain que la raison principale pour laquelle on l’a publié est précisément la notoriété de son auteur. Le cas contraire, cette publication n’aurait absolument aucun sens. Je peux comprendre l’importance qu’elle a pour Panayiotis, mais ce qu’il a écrit dedans et la façon dont il l’a écrit ne lui fait pas un compliment. L’homophobie internalisée, la romanticisation de l’hétéronormativité, l’impuissance de tisser des liens sains mais aussi de faire face à ce qu’il est pourri et ne guérira jamais - c’est le fond du livre. Il ne faut pas oublier que cela a été écrit par quelqu’un qui n’a que 25 ans. Eh bien, Radiguet n’eut que 20 ans quand il écrivit Le Diable au corps, mais Panayiotis est bien loin de là. Écrire un texte autobiographique à 25 ans ? Je ne veux pas être vulgaire, mais j’espère que du moins ceux qui ont couché avec l’auteur auront plaisir à le lire.
c'est l'une des lectures les + honnêtes que j'ai lu il s'exprime sur ses émotions, qu'il ne connait/comprend pas toujours, sur la découverte de sa séxualité, sur sa relation tumultueuse avec son père. c'est un ouvrage extrêmement intime et j'ai été ébahie je ne m'attendais pas du tout ça, mais c'est l'un des meilleurs gages d'honnêté que je n'ai jamais lu son écriture est très 'monologue interne' & ça match plutot bien avec les messages qui veulent être passés
je suis absolument fan de tous ses livres qui dénoncent, décrivent, affichent les véritables caractérisitiques, émotions, sentiments, vécus des humains. je suis pour ces anti-héros de notre quotidien qui se livrent purée
Lecture très fluide, le livre est très touchant et on s’identifie assez facilement à Panayotis. On oublie totalement que c’est l’humoriste qu’on a vu à la télé qui raconte son histoire. Je recommande à 100%, c’est un petit coup de cœur pour moi !
je ne sais ni trop comment le noter, ni quoi en dire vraiment. c'est tellement la vie de quelqu'un que c'est difficile d'avoir un avis dessus
j'ai été touché par pas mal de passages, mais j'ai eu du mal à complètement m'immerger dans le livre et j'ai pas l'impression d'avoir été aussi déplacé que d'autres l'ont été
il a vraiment un sacré sens de la formule cependant et c'est assez impressionnant comme il arrive à nous tenir sur 200 pages avec essentiellement des dialogues intérieurs
en fait je crois que je suis frustré de ne pas avoir assez rencontré toutes les autres personnes qui peuplent ce livre, et c'est ce qui aurait pu m'embarquer plus
ça reste une lecture vraiment intéressante, et qui m'a touché parce que c'est un parcours de vie de quelqu'un resté assez tardivement dans le placard et dont le coming in a été un travail plus long que le coming out, ce qui m'a fait relate souvent
À travers ce roman, on découvre une nouvelle version de Panayotis, très différente de celle que l'on aperçoit sur les réseaux sociaux ou dans son spectacle. Panayotis se révèle d'une manière touchante en abordant sa relation conflictuelle avec son père, son homosexualité et sa difficile acceptation, ainsi que la dépression qu'il traverse.
Sa plume franche et sensible nous communique ses émotions et ses pensées, si bien qu'à certains passages j'ai eu l'impression de rentrer dans sa tête. Il explique d'une manière bouleversante tout ce qu'il a traversé. J'ai eu les larmes aux yeux et le cœur brisé à de nombreuses reprises.
Je suis très heureuse d'avoir découvert ce livre et surtout Panayotis dans toute sa sensibilité et sa fragilité, qui le rendent attachant et qu'on a envie de serrer dans ses bras 🫶🏿
Waa les derniers chap sur la dépression c’était dur. Franchement très bonne lecture, j’adore les autiobio et être plongée dans la psyché de quelqu’un ! Son rapport à la famille et tout ce qu’il racontait était super poignant
Écrire des avis pour ce genre d’ouvrages est toujours délicat du fait de l’intimité qui entoure le propos et l’expérience de lecture. Pour ma part, je ne suis pas sorti indemne de ce livre. J’ai vraiment été touché par le partage de Panayotis Pascot, par son cri de souffrance qui résonne tout au long de l’oeuvre, par ses conflits déchirants, par son cheminement éprouvant. Il nous livre tout cela sans artifices, avec une écriture d’une efficacité rare, qui ne sacrifie en rien la beauté et la poésie. Je ne suis pas près d’oublier ce témoignage rempli à ras bord d’émotion.