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Name

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'One of the most compulsive voices I've read in years' Olivia Laing, Observer

'You can't help but think of her work falling in the tradition of Annie Ernaux, just edgier. Her prose is gorgeously spare and practical' Irish Independent

In the twin worlds of the French bourgeoisie and aristocracy, names are everything. By contrast, our narrator insists on shedding her surname, indelibly associated with France's political and colonial past. In Name, she explores how this name is bound to the complex grief she feels for her father's recent passing and her mother's overdose many years earlier, as well as the murky practices of a political dynasty - a family life built around substance abuse, buried trauma and elitist pride.

Written in sharp prose that has been lauded by Rachel Kushner, Maggie Nelson, Olivia Laing and others, Debré's third novel is a fresh feat of restrained yet explosive writing.

144 pages, Kindle Edition

First published February 2, 2022

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About the author

Constance Debré

9books210followers
Constance Debré is the daughter of journalist François Debré (1942-2020) and former model Maylis Ybarnégaray (1942-1988), granddaughter of Michel Debré (1912-1996), former Prime Minister of General de Gaulle, and of Jean Ybarnégaray (1883-1956), minister of the Vichy regime and resistance fighter. She is also the niece of the statesman Jean-Louis Debré.

She was 16 when her mother died. She studied at Lycée Henri-IV, then law at Panthéon-Assas University. She is a graduate of class 99 (E99) of the ESSEC Business School. Married in 1993, she had a son in 2008. A lawyer by profession in 2010, she accompanied her father in 2011, charged in the case of fictitious jobs at the town hall of Paris. Recognized for her eloquence, she was elected second secretary of the Conference of Lawyers of the Paris Bar in 2013.

In 2015, she finally left her husband and her job to live with a woman and pursue a full-time career as a writer.

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189 (31%)
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75 (12%)
1 star
21 (3%)
Displaying 1 - 30 of 66 reviews
Profile Image for Gabrielle.
1,137 reviews1,643 followers
October 17, 2023
I had been meaning to read a book by Constance Debré for a while: I was intrigued by her choice of topics and by the rather radical transformation she went through, so I was pleased to find a copy of “Nom� at my favorite used book store.

I understand that Debré is a controversial writer, who is often accused of being a terrible person and a hypocrite, because she writes about rejecting privilege and slumming it � as her family is quite illustrious. While I can see that point of view, reading this raw and angry book makes me think that her rejection of family name and influence, conventional marriage and lifestyle is actually genuine.

Now granted, I don’t know her or the particularities of her circumstances � I only know what I read in a book she wrote, in which she controlled the narrative. But her family stories, that she uses as an example to validate her stance to reject the patrimony that comes with a name and family ties makes sense to me. My experience was not as brutal as hers: both her parents were addicts, they had an abusive relationship, came from great wealth and privilege and often acted in despicable ways � to the point where she wants no association with the weight of their names, possibly in an attempt to shake off the trauma they saddled her with. But I do understand the feeling of complete disassociation from blood relatives when differences and rifts become impossible to bridge, I get linking a family name to pain (as opposed to the feeling of belonging a family name should, in theory, be bringing to a person). I understand her anger, her desire to want nothing to do with a clan she feels she has no common ground with at best, and rejected from, at worse. I am now curious to read her book “Love Me Tender�, about her relationship to motherhood � because I think that not all parent-child bonds are the special and sacred thing most people would like us to believe it is.

Of course, my views on her book are colored by my own negative experience with family, and I am well-aware that I will not be in the majority in that regards. But I found her writing quite compelling, I enjoy the muscular prose she uses and will look for her other works.

This might be the type of book that benefits from multiple readings� We’ll see!
Profile Image for Jen.
234 reviews25 followers
February 15, 2022
Debré écrit toujours aussi bien mais alors côté égocentrisme...le plus gros melon de france
Profile Image for Gabrielle.
75 reviews
January 15, 2025
Écriture : percutante
Propos : intéressant et anarchique
Autrice : imbuvable

Des passages intéressants notamment sur son enfance et ses parents, sur son dégoût de sa famille et de la bourgeoisie qui se regarde et s’adore

Mais en même temps je trouve Constance franchement insup. Elle détient la vérité absolue sur comment mener sa vie (même si elle a l’air de se faire chier comme un rat mort à parler à personne et manger des yaourts) et quiconque ne fait pas pareil et a le malheur d’apprécier sa famille est une sombre merde bourgeoise qui devrait crever. Je serais sa sœur franchement j’aurais le seum vu comment elle la décrit. Gros complexe de supériorité quand même

Un peu déçue par cette lecture, j’ai préféré love me tender
Profile Image for Daniel Grenier.
Author8 books98 followers
September 1, 2023
Le paradoxe inhérent à ce livre lui permet de fonctionner et de rester pertinent du début à la fin: c’est une œuvre à propos du dépouillement, de la mue, du renoncement en forme de bras d’honneur, mais qui parle beaucoup des oripeaux et de ce qu’on laisse derrière, de celles et ceux qui nous ont formé et déformé. Heureusement, parce que c’est la seule chose qui est intéressante, en fin de compte: ce qui est autour de Constance, ce qu’elle a abandonné. Le reste, comme elle le répète souvent, on s’en fout.
Profile Image for Fanny.
142 reviews10 followers
April 12, 2023
écriture incisive et puissante (d’où le 3 ⭐️) mais propos qui me semble parfois carrément ridicule. il y a de très fortes phrases, mais le tout est un peu gâché par l’égoïsme central du récit. j’ai quand même envie d’essayer d’autre romans de constance debré juste pour voir comment se déploie sa plume dans des contextes moins moralisateur
Profile Image for scylla ☾.
125 reviews11 followers
Read
July 11, 2024
DNF
pour moi c’est limite le tome deux de love me tender et dommage que je n’ai pas lu ses oeuvres dans l’ordre et que j’ai pas trouver playboy à la bibliothèque parce que vu comment les choses s’enchainent dés le début du roman tu sens que c’est le temps qu’a suivi après love me tender et c’est super cool, heureusement que je le lis en deuxième
malheureusement le problème que je peux avoir avec constance c’est son égocentrisme immense et ses idéaux brutaux mais elle baigne vraiment dans un privilège de classe genre c’est tellement la bobo qu’elle pense être mais les bobo vraiment casse couille qui se prennent trop pour les illuminés de la société, elle ouinouin beaucoup aussi c’était parfois très gênant et lamentable
Profile Image for Alizée Ce.
191 reviews1 follower
December 17, 2022
"Je n'en veux pas de ce milieu, mais je n'en suis d'aucun autre, je le sais bien"

On pourrait croire qu'elle se fout de tout (même de son lectorat) mais comme elle le dit elle-même c'est bien le contraire.

Rejeter le nom et la famille mais passer ce livre à en parler. Se définir en opposition mais se définir par rapport à ça quand-même. Les histoires finalement plutot que le nom, le véritable héritage.

On frôle la limite du livre de développement personnel et l'autothérapie, s'il y avait eu une véritable introspection. Il y a toujours peu voire pas de sentiment. Du compte-rendu et des opinions : se débarrasser de l'illusion de la famille, en s'y plongeant et en reconnaissant que ce n'est pas de l'amour.

J'aurais eu tendance à penser que, comme pour son mode de vie, Constance Debré a eu le privilège du choix. Mais est ce vrai ? N'est-ce pas l'égocentrisme de ses parents camés qui était incompatible avec la notion de famille ?

Sa réponse tombe dans l'un des derniers chapitres : "avec n'importe quels parents j'aurais écrit le même livre", qui sait?
Profile Image for Clemygd.
23 reviews2 followers
April 19, 2024
(3,5) J'ai trouvé la lecture à la fois repoussante et intrigante. Enfin Constance Debré à la fois repoussante et intrigante, parce que ce roman c'est tout elle ça sort d'elle ça vomit d'elle même il n'y a pas de doutes. Je suis pas d'accord avec tout ce qu'elle raconte mais elle s'en fout elle nous demande pas notre avis, par contre certains passages ont franchement raisonné en moi et ça m'a plu. De temps en temps je commence à être d'accord avec le propos politique et après elle va trop loin, hors de la politique et hors de ce qui m'apparait juste et je me dis que c'est n'importe quoi. Il y a un truc qui m'a quand même aimantée au bouquin. J'aurais aimé qu'elle le publie sous un autre nom quand même, ou sous son prénom seulement, parce que ça aurait été moins hypocrite, elle vend un bouquin pour dire combien elle abhorre son nom de famille tout en sachant qu'en l'utilisant sur sa couverture elle fera vendre, bénéficiera d'une certaine notoriété.
Profile Image for Jongorenard.
254 reviews20 followers
April 7, 2022
Abolir le nom de famille avec une persévérance liée peut-être à son prénom, c’est le travail de démolition que poursuit Constance Debré dans son nouveau livre. Un bon coup de massue sur nos existences ordinaires.
Après son coming out lesbien raconté dans "Play boy", après s’être dépouillée d’une carrière, d’une vie bourgeoise et interrogé l’amour maternel dans "Love me tender", Constance Debré nous invite à réexaminer nos idées sur la famille, siège de la folie, avec l’enfance et l’héritage.
Qu’on ne s’y trompe pas et quand bien même il est écrit à la première personne, "Nom" n’est pas un livre sur l’auteur, sur ses proches ou sur la famille Debré dont le patronyme peut vite prendre la lumière. Évidemment, Constance Debré y puise la matière de son livre, elle utilise les siens qui ont leur part de romanesque, mais elle évite justement la facilité d’en faire trop avec la célébrité, la politique, l’aristocratie ou la drogue. Ce n’est pas le sujet et elle annonce clairement la couleur en disant qu’elle aurait écrit le même livre « avec n’importe quels parents �, « avec n’importe quelle enfance �, « avec n’importe quel nom. �
Le sujet, ce n’est pas non plus de régler ses comptes avec des proches, de faire le procès des Debré ou de critiquer la bourgeoisie même si elle ne lui fait pas de cadeaux, le sujet c’est : « Se barrer. Aller de plus en plus loin. Géographiquement ou sans bouger. Être de plus en plus seul. Aller vers la solitude. � Avec une colère froide et tranchante, elle s’attaque aux piliers sacrés de l’ordre social dans la position de quelqu’un que la vie ordinaire de ses semblables n’intéresse plus. « Il y a un moment où on est allé si loin dans le dégoût qu’on n’en a plus rien à foutre de rien. Qu’on s’en fout des autres. Que la douleur du monde on s’en fout. Que les pauvres on s’en fout. Que les gens qu’on aime on s’en fout. � Bien sûr, l’Histoire n’a pas attendu l’auteur pour apporter sa contribution à ces idées qui ne sont pas nouvelles, mais elle affirme son code d’honneur avec une telle détermination que les quelques facilités d’écriture trouvées ici ou là disparaissent derrière l’admiration. D’autant plus qu’on aurait tort de penser qu’elle est indifférente à ses contemporains ou aux événements. Constance Debré écrit tout le contraire : « J’ai dit que je me foutais de tout mais ce n’est pas vrai. La vérité c’est que je suis le contraire de quelqu’un qui s’en fout. Tout ce que je fais c’est parce que je ne m’en fous pas. � Elle développe ensuite en expliquant que ce qui la gouverne, c’est la recherche de vérité, la lutte contre le mensonge, la nécessité d’être sérieux avec soi-même, le besoin impérieux d’écrire pour raconter la vie lamentable des gens quand bien même il faut leur « cracher à la gueule �.
Le livre est construit en miroir autour du récit froid et clinique de la mort du père de la narratrice pour souligner l’importance du personnage et éventuellement préparer le lecteur aux pages qui suivent, un manuel de destruction méthodique de la famille et de sa folie. Écrit à la première personne du singulier, Constance Debré met son corps dans la page pour parler de l’enfance, de l’origine, de l’identité, pas pour célébrer ce qui est lié au déterminisme du passé ou aux choses qui ne sont pas choisies, mais pour illustrer une autre possibilité d’être, une vie libre pour exister ailleurs et autrement dans un mouvement plus heureux et plus vital. Cette voie implique arrachement, séparation, distance, solitude, férocité, colère, rage, toute une série de sentiments qui peinent à s’exprimer dans l’existence, mais qui trouvent leur place dans la littérature.
Il en est ainsi dans "Nom", une écriture incarnée qui découle d’une impression d’écœurement, d’impasse dans l’existence, dans la vie ou même dans le langage, une écriture portée par la colère ou le dégoût face à la bêtise ou l’hypocrisie, face à la vie lamentable, mais sans prétention révolutionnaire. Juste pour soi, pour changer ses habitudes, changer son rapport au monde, être sérieux et discipliné avec soi-même, perdre du pouvoir pour retrouver sa liberté, ne pas s’apitoyer sur son enfance, refuser l’héritage familial, se délester des biens matériels, dépouiller son intérieur, prendre de la distance, faire le vide� pour faire le plein.
J’ai beaucoup aimé cette radicalité dans l’écriture de Constance Debré, cette détermination et cette efficacité, un pavé bien venu et courageux dans la marre de la littérature ڰçe contemporaine. Le style anaphorique renforce le ton incisif, provoquant un effet de transe littéraire dans certains passages. Constance Debré habite chacune des phrases qu’elle écrit, des phrases résolues, sèches et austères. Des phrases peu fleuries dont pourtant il se dégage une beauté saisissante, ascétique. Il lui semble plus aisé d’exprimer littérairement des sentiments durs tels la rage ou le dégoût, plus facile que des sentiments comme la tendresse ou l’amour. Néanmoins, j’ai trouvé des pages touchantes d’où émanait une forme de douceur en particulier lorsqu’elle écrit sur sa relation avec Camille, « on a dormi, elle était contre moi, elle prenait ma main, c’est ça qui m’a le plus étonnée, sa façon de dormir contre moi, des mois plus tard ça continue de me fasciner. �
J’ai finalement été frappé dans ce livre par le mélange de froideur et de recherche de sens, par la combinaison de brutalité et de transcendance. Car derrière l’histoire de la femme qui se sauve coûte que coûte pour ne pas devenir folle se dessine celle d’un être qui cherche un sens à l’existence, qui a un rapport religieux au monde. « Si je vis comme je vis, ce n’est pas pour mon petit confort personnel, c’est par rapport à l’ordre des choses, c’est parce que je dois faire ce que je fais, sinon le monde serait fou, voilà ce que je pense, que je sauve le sens du monde avec ma vie. �
Dans "Nom", Constance Debré explore son rapport au monde dans une littérature qui certes malmène, mais élève également. J’ai beaucoup aimé.
Profile Image for éԾ.
879 reviews165 followers
November 8, 2022
Constance Debré signe un récit brutal et sans concession sur la relation père/fille qui, à l'instar de ses premiers romans, se veut aussi et surtout un manifeste contre l'ordre établi et ses conventions sociales. Un livre "écorché vif" et violemment nihiliste sur les limites de la filiation et le refus de toute forme de soumission, écrit d'une plume sèche et incisive qui peut difficilement laisser indifférent. Une véritable expérience de lecture.
Profile Image for Ordligare.
75 reviews34 followers
June 23, 2024
En punkigare Annie Ernaux, en mindre virtuos Marguerite Duras. Även en Constance Debré ur form har ett tydligt ådz, men det slår inte som jag hade trott att det skulle göra. Detta ådz skulle i nuläget mycket väl kunna vara förvirring.

Boken började som en lång, seg uppförsbacke men det planade ur sig till slut. Antingen var det jag eller Debré som äntligen landade i språket igen, jag tror det kan ha varit lite båda.

Boken saknar tyvärr den nerv, den angelägenhet, som fascinerade mig så med Love me tender. Den här texten är rörigare och känns stundvis som ett svamlande för att komma upp i tillräckligt många sidor att lämna in till förlaget. Kanske har Debré drabbats av hybris och tror att allt som kommer ur hennes penna är guld, så länge hon är liberal med kommateringen? Jag är inte imponerad överlag även om det finns många brutalt skarpa iakttagelser av världen och det egna sinnet som gör att texten glimmar till ibland.

Men nej överlag, varför läste jag den här boken? Vad ville författaren förmedla? Oklart.

En svag, svag trea, som antagligen hade varit en tvåa om jag inte fortfarande haft lite av fascinationen från den tidigare boken kvar i mig.
Profile Image for Marie Genepi.
28 reviews12 followers
May 30, 2022
Je ne sais pas si c’est moi qui suis passée complètement à côté du livre, ou si les ouins ouins de Constance Debré sont passés de mode�
J’avais plutôt un bon souvenir de mes lectures de ses deux premiers livres mais là c’était pas pour moi.
Profile Image for é.
272 reviews64 followers
February 18, 2022
j'aimerai un jour réussir à écrire comme ça � c'est-à-dire en m'en foutant tellement de tout et en ayant tellement rien que ça crisse sur le papier
Profile Image for Io Paula.
97 reviews11 followers
August 19, 2024
Si tuviera que comprarlo a algo sería una mezcla entre Virginie Despentes, Édouard Louis y Annie Ernaux (pero al revés). Es un relato del despojo voluntario, por un lado material y por otro simbólico. Un relato del rechazo a un apellido aristocrático, a un paisaje de familia lleno de buenas maneras y ministros. Del rechazo a una vida bien acomodada y normada por una miríada de códigos. Un testimonio de una infancia y adolescencia con un papá y una mamá que, también en acto de rebeldía, se dejaron consumir por las adicciones. Un manifiesto sobre vivir coherentemente, abandonarlo todo sin miedo (¿pero hasta qué punto esto solo se puede hacer al conservar ciertos privilegios?).
Autobiográfico, escrito muy bien, y adictivo.
Profile Image for Sara Kelemit.
296 reviews8 followers
April 11, 2024
Alltså, blev inte helt såld faktiskt. Först tyckte jag mycket om, sen tyckte jag hon var FÖR arg , sen blev det mer intressant när det handlade om hennes missbrukande föräldrar. Och intressant hur hon bara lever från dag till dag, lämnar tjejer utan tvekan om det inte känns helt rätt längre, är det ett ansvarslöst liv? Hmm. Många tankar väcker boken iaf.
Profile Image for Jordana Simon.
Author5 books21 followers
December 13, 2022
Este libro habla muchísimo del asco, y es un asco en si. Aún no entiendo por qué deciden editar esto.
7 reviews
May 2, 2024
Ça se regarde énormément le nombril, se veut nihiliste tout en baignant dans le privilège de classe. Et sur le plan de l'écriture on a vu mieux.
265 reviews1 follower
April 15, 2022
Litterature coup de poing. Je trouve le livre un peu moins fort que les deux précédents mais quand même vraiment bien . Les chapitres 24 et 30, entre autres, sont top!
Profile Image for Lydie Gardan.
44 reviews
February 16, 2025
"Un livre dont on ne sort pas indemne"... Tout y est disséqué : la société, la famille, le mariage, le patrimoine, la vie, la mort et même l'enfance. ... Constance Debré déconstruit tout ... et elle ne mâche pas ses mots. Elle est cash, sans complaisance avec ses parents qui carburent à la drogue et avec sa famille, la famille Debré bien connue dans le monde médical et surtout politique, bien sous tout rapport et poutant... Rassurez-vous les pauvres aussi en prennent pour leur grade! Personne ne lui échappe.
On ne peut pas sortir indemne de ce livre... Constance Debré interroge la société et les croyance sur lesquelles elle continue d'exister. Elle nous oblige surtout à nous questionner sur nous-mêmes et sur les croyances sur lesquelles nous avons construit notre vie. Et aujourd'hui où en suis-je? En quoi je crois ?
Profile Image for Paola.
28 reviews
September 5, 2022
Her best so far. She deconstructs all the civilized slaveries of our society; yes, it’s been done before but where has it led us? Who really acted upon it? Has the nuclear family stopped being the only “natural� way of living? Have you ever found yourself suffocated by all these unwritten rules that everyone follows while you constantly gasp for air? We’re still there, nothing has changed, we just consume more and have a larger audience.
Profile Image for Anna CARTER.
78 reviews4 followers
December 19, 2022
J'étais tombée par hasard sur son premier livre (Play Boy), un peu étonnée de la transformation physique déja, et curieuse doutant même que ce fut la même personne : l'avocate "fille de" et l'autrice de ce récit.
J'avais aimé déja, l'écriture épurée, les réflexions, la transformation. L'audace surtout.

Fascinée par son deuxième livre : "love me tender" où elle va loin dans ses réflexions, engagements tout en assumant les ses conséquences, au risque de paraitre folle. Elle abandonne des liens familiaux qu'elle avait créé (son ex mari, son fils), après avoir laissé son statut et son métier dans son premier livre.

Dans Nom elle va toujours plus loin : elle lâche son nom. Elle ne change pas de nom (quoique!), elle refuse l'héritage qui va avec : les attendus et leurs implications. Elle s'allège encore. Comme son écriture, qui devient une véritable ligne, une huile essentielle de l'épure.
Je ne croyais pas qu'il soit possible d'écrire aussi épuré et aussi précis à la fois. Une écriture incisive, fine, d'une précision au delà du chirurgical, et pourtant on sait exactement de quoi elle parle, où elle en est, ce qu'elle veut dire.
Ses choix sont radicaux, totalement hors normes je ne saurais mener la vie qu'elle mène, et pourtant par moments, par endroits je l'envie.

C’est toujours bien un incendie à défaut d’une révolution

Dans un été, où des forêts sont parties en fumée, cette phrase ne peut que résonner. Elle évoque le château familial coté maternel, qui a brulé et remis à sa plus juste place l'aristocratie maternelle. On ne peut pas toujours tout changer ; brûler un peu ça coupe des amarres, ça déracine et ça donne de la place pour du nouveau.
Elle enlève peau après peau, tous les attributs de ce qui fait "une personne" dans la société : statut, famille et nom. Elle se décharge de tout, et agit comme elle l'entend, le souhaite, le décide.
Egoiste, on serait tenté de dire. Finalement les qualificatifs (s'il devait y en avoir) seraient téméraire, audacieuse et tolérante. Elle ne demande rien, revendique un programme politique qui serait contre la propriété, le nom et l'enfance. Elle semble libérée, et se consacre à réfléchir, écrire et à des rencontres avec des filles (comme elle les appelle).
Ce que je crois c’est que personne n’est qu’une personne, que chacun est l’instrument d’autre chose dans les grands équilibres du monde, un rôle à choisir dans la guerre de tous contre tous, du juste et de l’injuste, du bien et du mal. Oui c’est contre l’obscenité de la vie lamentable que je vis comme je vis et que j’écris.
Un choix de vie à côté, consacré à ce qu'elle juge comme essentiel pour elle : l'écriture.
Elle ressemble un peu à Angot par certains aspects. Ce qu'elle dit peut sembler violent à bien des égards tellement c'est inhabituel et si peu politiquement correct. On aimerait lire autre chose de ses grandes familles de la République.
Comme excuse, on peaimerait l'imaginer traumatisée de son enfance avec ses parents vivants pour la drogue (la vraie la noble : l'opium, puis toutes les autres qui vont avec la déchéance, ensuite). Les psy de toutes sortes doivent se régaler à la lire et tant de gens doivent avoir envie de prendre soin de ses traumatismes pour qu'elle accepte enfin son héritage, au sens le plus large possible et qu'elle se "range".

Elle ne parle jamais de traumatismes, mais de choix de vie autant que possible. Il n'y a rien "à soigner"chez Constance Debré. Je ne crois pas un instant que ce soit ni possible, ni envisageable ni même souhaitable.
Ni pour elle, ni pour nous.
Il nous faudrait inventer un autre modèle d'analyse des personnes au travers de leur parcours de vie. Il nous faut laisser de côté nos référentiels psychanalytiques, et la lire comme elle écrit. Sans fards, sans grille d'analyse. Juste lire.

Elle nous abreuve d'une autre approche de la vie, elle est unique en son genre.
Et pour ça, je lui suis admirative et reconnaissante.

En live au LUMA (Arles) en mars de cette année.
Profile Image for Fidel Castro.
120 reviews
November 27, 2024
Le problème c'est qu'elle n'a rien à raconter. Elle se vend avec la promesse de la négation d'un nom qui est inscrit sur son roman. Elle se plaît à faire dans une forme d'iconoclasme qui se résume à médire des idiots bourgeois dont on sait qu'ils l'ont élevée, racontant qu'elle a tout plaqué alors que là-voilà, parlant encore de son grand-père et de son père. On en apprend plus sur les losers en question que sur elle, qui fait mine de pimenter son texte en intercalant des scènes qui n'en sont pas (comme une collégienne, elle adore parler dans sa composition des bonbons qu'elle mange), où elle se trouve dans tel appartement ou tel autre avec telle ou telle amante anonyme. Sauf qu'elle n'a ni le talent, ni la gentillesse d'au moins nous régaler de quelques histoires de cul. Au lieu de ça, on apprend que ses copines, avant, eh ben elles avaient des copains, et ses copines, maintenant, le sexe ça va, sans plus, et elle repart le matin, comme une grande. Mais on s'en fout Constance. C'est donc un texte anonyme dans le style et le propos, si ce n'est qu'elle nous régale à tort et à travers des sous-vêtements Debré. A en devenir Mormon, ce truc. Waste of my time and money.
Profile Image for Hypathie.
230 reviews16 followers
March 15, 2024
C'est le troisième ouvrage que je lis de Constance Debré. Familles, je vous hais, un cri radical et puissant contre la famille, la 'cellule de base de la société où on apprend tout', d'après les thuriféraires qui savent si bien dire. Petite fille de puissants (hommes politiques, mandarin, journaliste écrivain), élevée dans une famille dysfonctionnelle, Constance Debré continue de larger les amarres en se racontant d'une écriture factuelle, sobre, épurée. Changer : méthode. Devenir lesbienne anarchiste nomade après avoir été hétérosexuelle mariée, mère de famille rangée, et avocate. La famille (de famulus en latin, agrégat des possessions du Maître : femmes, esclaves, bêtes et mobilier) en prend pour son grade. Une écrivaine et une oeuvre à suivre.
693 reviews
March 3, 2022
"J'ai un programme politique. Je suis pour la suppression de l'héritage, de l'obligation alimentaire entre ascendants et descendants, je suis pour la suppression de l'autorité parentale, je suis pour l'abolition du mariage, je suis pour que les enfants soient éloignés de leurs parents au plus jeune âge, je suis pour l'abolition de la filiation, je suis pour l'abolition du nom de famille, je suis contre la tutelle, la minorité, je suis contre le patrimoine, je suis contre le domicile, la nationalité, je suis pour la suppression de l'état civil, je suis pour la suppression de la famille, je suis pour la suppression de l'enfance aussi si on peut."
Profile Image for CharlesJoli.
484 reviews50 followers
Read
June 6, 2023
A la deuxième page, j'ai hésité à arrêter là ou à le lire en entier mais en travers. J'ai choisi la deuxième option et je lui ai consacré moins d'une demi-heure.
C'était mon premier Constance Debré, je croyais je ne sais pas trop pourquoi que ça allait forcément me plaire, mais en fait ce n'est pas du tout pour moi. Je n'ai pas compris ni l'intérêt ni la finalité, le projet de l'autrice m'est resté complètement obscur. J'y aurais peut-être accordé plus d'attention malgré tout sans le style extrêmement haché, qui impose un rythme de lecture à la fois rapide et saccadé. L'expérience globale était assez désagréable, je doute de la tenter à nouveau avec un autre de ses livres.
Profile Image for ë.
147 reviews1 follower
February 28, 2025
«J’ai un programme politique. Je suis pour la suppression de l’héritage, de l’obligation alimentaire entre ascendants et descendants, je suis pour la suppression de l’autorité parentale, je suis pour l’abolition du mariage, je suis pour que les enfants soient éloignés de leurs parents au plus jeune âge, je suis pour l’abolition de la filiation, je suis pour l’abolition du nom de famille, je suis contre la tutelle, la minorité, je suis contre le patrimoine, je suis contre le domicile, la nationalité, je suis pour la suppression de l’état civil, je suis pour la suppression de la famille, je suis pour la suppression de l’enfance aussi si on peut.»
4 reviews
February 5, 2023
Constance Debré avocate issue de la famille Debré, décide de tout Quitter. Tout cad nom, famille, maison mari enfant metier. Tout pour entrer en guerre contre toutes les conventions sociales. Cette révolution l amène à vivre comme une autrice bohème. Elle renie les classes sociales. Mais il y a un Hic la pauvre petite fille riche a le capital social, economique, cultutel des Debré. C est chevillé à son corps, elle en est conscience et voudrait passer outre. Un rêve une chimère Constance suit exactement le chemin des Bobos en devenant autrice vagabonde..
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