A philosophical exploration of female submission, using insights from feminist thinkers--especially Simone de Beauvoir--to reveal the complexities of women's reality and lived experience
What role do women play in the perpetuation of patriarchy? On the one hand, popular media urges women to be independent, outspoken, and career-minded. Yet, this same media glorifies a specific, sometimes voluntary, female submissiveness as a source of satisfaction. In philosophy, even less has been said on why women submit to men and the discussion has been equally contradictory--submission has traditionally been considered a vice or pathology, but female submission has been valorized as innate to women's nature. Is there a way to explore female submission in all of its complexity--not denying its appeal in certain instances, and not buying into an antifeminist, sexist, or misogynistic perspective?
We Are Not Born Submissive offers the first in-depth philosophical exploration of female submission, focusing on the thinking of Simone de Beauvoir, and more recent work in feminist philosophy, epistemology, and political theory. Manon Garcia argues that to comprehend female submission, we must invert how we examine power and see it from the woman's point of view. Historically, philosophers, psychoanalysts, and even some radical feminists have conflated femininity and submission. Garcia demonstrates that only through the lens of women's lived experiences--their economic, social, and political situations--and how women adapt their preferences to maintain their own well-being, can we understand the ways in which gender hierarchies in society shape women's experiences. Ultimately, she asserts that women do not actively choose submission. Rather, they consent to--and sometimes take pleasure in--what is prescribed to them through social norms within a patriarchy.
Moving beyond the simplistic binary of natural destiny or moral vice, We Are Not Born Submissive takes a sophisticated look at how female submissiveness can be explained.
Manon Garcia is a French philosopher born in 1985. Specialist in feminist philosophy.
Manon Garcia est une philosophe française née en 1985. Spécialiste en philosophie féministe.
Librarian Note: There is more than one author in the ŷ database with this name. This is Manon^Garcia [1 space, no diacritic on i].)
Other authors publishing under this name: ѲԴDzҲí [2 spaces, with diacritic on i], German author and coach on intellectual giftedness and high sensitivity.
Le livre de Manon Garcia offre une nouvelle perspective au féminisme d'aujourd'hui en vulgarisant les thèses de Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe publié il y a 70 ans. Il interroge un sujet encore tabou, la propre soumission des femmes, après avoir posé quelques bases en s'appuyant sur des concepts philosophiques.
C'est ce qui peut décourager durant la lecture des premiers chapitres si l'on est pas familier avec la philosophie (il faudra juste prendre le temps de faire quelques recherches pour mieux les comprendre) mais c'est précisément ce qui m'a réjouie dans ce livre. Enfin, on a recours à cette discipline trop laissée aux hommes pour faire avancer la réflexion féministe !
Notre monde d'hommes pensé par et pour les hommes, où le masculin serait l'universel, laissant de côté tout ce qui touche à l'ordinaire, au quotidien - car trop trivial - a laissé de côté les femmes, reléguées au foyer, à leur destinée d'épouse et de mère depuis des siècles, par la même occasion. Et en 1949, Simone de Beauvoir met un coup de pied dans la fourmilière.
En 2019, Manon Garcia elle-même philosophe, nous met face à nos propres contradictions, sans jugement. Et c'est indispensable pour aller vers une société véritablement égalitaire, pour se libérer de la domination masculine, de se demander quelle est notre part de responsabilité dans cette histoire.
Simone de Beauvoir gilt im aktuellen feministischen Diskurs zuweilen als überholt, steht sie doch für die so genannte „Zweite Welle� des Feminismus, wusste noch nichts von nicht-binären Genderidentitäten oder von Intersektionalität. Die französische, in den USA lehrende Philosophin Manon Garcia findet dennoch in der Komplexität von Beauvoirs Ansatz viele Einsichten, die auch für heutige Debatten noch fruchtbar gemacht werden können. Dabei geht sie vor vom Phänomen der „Unterwerfung� aus, also der Frage, warum Frauen häufig in Mechanismen einwilligen oder sich sogar aktiv an ihnen beteiligen, die patriarchale Verhältnisse stabilisieren. Herrschaft, so Garcias These, kann nur verstanden werden, wenn man sie auch aus der Sicht der Unterworfenen analysiert. Es sei falsch, anzunehmen, diese wären einfach nur Machtverhältnissen ausgeliefert und hätten keine Handlungsoptionen. Gerade zur Frage der „Situation� von Frauen und der komplexen Gemengelage zwischen Zwang und Freiwilligkeit hat Simone de Beauvoir vor dem Hintergrund des Existentialismus viel Erhellendes beigetragen, das zu Unrecht in Vergessenheit geraten ist. Sehr lesenswert! Erschienen in: Publik Forum, 17.12.2021
L'impression que m'a laissée la lecture du livre de Manon Garcia est teintée d'ambivalence.
D'un côté, le renversement du regard théorique, son ancrage dans l'expérience de la soumission plutôt que dans l'exercice de la domination, est particulièrement percutant. C'est une perspective qui est souvent délaissée/écartée, excepté peut-être dans des recueils de récits à la première personne (groupes de parole de femmes, BD qui retracent la vie de femmes "ordinaires"...). Le fait qu'une philosophe s'en saisisse m'a paru stimulant, et m'a fait prendre conscience de l'approche "domination-centrée" de la plupart des écrits féministes que j'avais pu lire jusqu'alors. Manon Garcia soulève à cet égard nombre d'enjeux intéressants et pertinents pour comprendre ce fait, paradoxal de prime abord, du consentement des femmes à leur propre soumission. Son travail de re-contextualisation de la question de la soumission au sein de la tradition philosophique -tradition éminemment masculine- m'a par exemple beaucoup intéressée.
D'un autre côté, j'ai été un peu déçue de découvrir, au fil des pages, que le propos prenait les contours d'un commentaire de texte du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. Non pas que je n'apprécie pas Simone de Beauvoir -bien au contraire-, mais je m'attendais à ce que l'ouvrage de Manon Garcia s'imprègne de ce que l'on appelle parfois la "philosophie de terrain", pour proposer une grille de lecture arrimée à une approche expérientielle de la soumission ; c'est-à-dire, aborder des situations ordinaires et quotidiennes de soumission féminine (la prise en charge des tâches ménagères, l'assentiment à certains sacrifices personnels, l'appropriation de certains fantasmes sexuels autour du fait d'être dominée, etc.) à partir de ce que la philosophie, notamment beauvoirienne, peut nous enseigner. Or, ce n'est pas du tout le propos du livre, qui s'attache à restituer le propos de Simone de Beauvoir tout en restant à un niveau purement "macro" (théorique) d'analyse. Choix qui, selon moi, est chargé d'ambivalence, puisque Manon Garcia s'attache à montrer, tout au long de sa démonstration, que Simone de Beauvoir était une des seules philosophes à s'intéresser aux situations ordinaires (l'ordinaire, le quotidien, sont en effet souvent méprisés par les philosophes classiques, au profit de thématiques plus "nobles" telles que la métaphysique, la liberté, Dieu, la nature...) - or, dans cet ouvrage, de situations ordinaires de soumission, il n'en est quasiment rien.
Enfin, le croisement de certains courants philosophiques effectué par Beauvoir et repris par Garcia m'a un peu interpellée. Par ex : mettre dans le même creuset théorique Heidegger, la phénoménologie et l'existentialisme me paraît être un exercice d'équilibriste ; mais bon, après tout, je ne suis pas philosophe "professionnelle", une réserve est donc de mise :-)
Ce livre me laisse donc sur ma faim, bien qu'il ait été source de nombreux enseignements. Les premières pages/premiers chapitres m'ont beaucoup emballée ; le reste du livre et son format "commentaire de texte", un peu moins.
When I read a very good history book on underage marriage in the US (thank you Nick Syrett for writing it!), I really struggled with my own judgmental tendencies. The author at the time (in the book and later on) reminds us that often times, women submit to not-great or oppressive early marriages because that's the best of their extremely limited options. Manon Garcia's book really smartly provides the theoretical framework to support this empirical account. A philosopher by training, she argues that because Western philosophy is so relentlessly focused on both individualism and freedom as unalloyed goods, that there is comparatively little analysis of submission as a concept and constraint. She answers the very basic question: why do we submit, and what does it mean? Using de Beauvoir's *The Second Sex* as her orientation, she makes a really interesting argument about how gender oppression, while not natural or essential, is so built into lived experience (through social, economic, legal structures, etc.) that women are essentially formed into seeing submission as a norm, and indeed, given constraints in a life, that refusal to resist can be the best option in times. I wasn't fully persuaded by her argument (to be specific, her use of Spivak to challenge de Beauvoir's own limitations around her analysis was too quick--I think de Beauvoir is a more limited and challenging guide here because it is so clear that her audience is primarily white, bourgeois women), but the argument is overall interesting. And Garcia writes so well that this was a quick read despite the fact that the theory is dense.
I did it! J'ai lu ce livre en entier, notes comprises avec plein de petit post-it à l'intérieur pour les passages qui m'ont touchée ou fait réfléchir, malgré le côté très longue dissertation philosophique qui parfois rendait ça technique pour moi. (Je suis fière)
C'était intéressant (vous aussi vous voulez en savoir plus sur la philosophie hegelienne et Merleau-Ponty ?), mais pas du tout ce à quoi je m'attendais. En fait l'auteure fait une relecture / analyse du Deuxième sexe de Beauvoir sous le prisme de la soumission, l'intro dure 100 pages et l'analyse de la soumission des femmes dans la vie quotidienne est assez courte et finalement comme ce n'est pas de la sociologie c'est un peu des choses "obvious". Y'a quand même beaucoup d'aspects et de passages qui m'ont plu et sur lesquels j'essaierai de revenir grâce à mes petits post-it.
As other reviewers have noted, this is really a book about Simone de Beauvoir. I was hoping it would contain a practical analysis of the function of patriarchy, addressing societal and historical factors. That, at any rate, was what the subtitle suggested. However, this is really just a philosophy book. I got about halfway through before I realized that this is just a long essay/book report on , and if you've read my review of that book you already know I don't think much of it.
After 200 pages of discussion, Garcia comes to the following conclusion:
Submission is neither in women's nature nor their final destiny. Yet patriarchy, like all structures of social domination, creates mechanisms to perpetuate itself, and women's submission is one of them. Femininity is presented as a desirable norm, submission is depicted as a source of pleasure and power, and the dangers of women's freedom are constantly emphasized. Women's submission is complex: it happens on the individual level while being influenced by social structure. It is often a submission to a particular man, but it is primarily a submission to a set of social norms. It can be pleasurable while leading to desperate deadlocks. This was Simone de Beauvoir's assessment in 1949. Although women's condition has improved and the forms of female submission have evolved since then, women are still in a situation in which submission appears as a destiny to which it is easier to consent than to resist.
Yeah, babe. We already know that. None of this information is new to the majority of thinking, breathing, living women who will read this book.
If you're one of the many women who wake up and find these truths to be self-evident every morning without needing to read a 200 or 800 page book to confirm it for you, you can probably skip this book.
Frauen. Sind wir das schwächere Geschlecht und sollten deshalb uns der männlichen Gattung unterordnen? Selbstverständlich NICHT. Und warum das so ist, wird in diesem Buch genauer erklärt. In diesem Buch wird die Realität der Frau unter die Lupe genommen und wie soziale Rahmenbedingungen Frauen diskriminieren und wie dadurch der Teufelskreis von Diskriminierung entsteht. Warum diskriminieren sich Frauen untereinander? Weil wir so sozialisiert worden sind. Um diese Fallstricke zu erkennen, muss man sie benennen, um einen feministischen Fortschritt zu erlangen
Above all else, I’m not a philosophy girlie. I have a real problem with philosophy. In that in its quest for objectivity/transcendence it inevitably obscures material facts (that is race, poverty, gender identity) and for me I need something of my theory to be grounded in reality. While I can just about get on board with existentialism, I admit, the rest I struggled.
I am and have been a big fan of de Beauvoir, having read The Second Sex when I was a young 19 year old fresh faced teenager. Having a book so grounded in the texts of Beauvoir that were able to unpick and unpack some of her theories I found riveting and it gave me a much better understanding of her theories (albeit Manon Garcia’s reading of them). Obviously she critiques Beauvoir’s work for being wholly situated in the context of the white woman but then Garcia did essentially exactly the same thing. It is philosophy’s undoing that in their bid for objectivity they nearly always write white women (or men) and use these experiences as the baseline of all, wholly negating the experience of others. They may throw in a cursory nod to “blacks, poors and gays� but the problem is that the entire basis of the theory is rooted in the white experience.
I found it particularly uncomfortable that black people were continually referred to as ‘Blacks� and also lumped in with Muslim women in harem’s. There was also an assumption that western women are more free than other women without any critical analysis and often sloppy assumptions.
The parts about submission and the conclusion of the thesis I did find very interesting and ended up relating to some parts - altho need I add hardly surprising cos I am in fact a white western heterosexual woman!!!!!
Overall it’s giving philosophy MA and I didn’t do philosophy for a very good reason!!
Dans cet essai philosophique, Manon Garcia reprend les propos de Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe, les étaye, les analyse et les clarifie pour offrir aux lecteur•rices une vision claire et passionnante de cet ouvrage culte pour les féministes du monde entier. J'ai personnellement beaucoup appris en lisant ce bouquin, et vais m'empresser d'aller réécouter l'épisode des Couilles sur la table afin de compléter cette lecture.
Peu apprécié le style de l'auteure qui rend la compréhension pas toujours aisée. C'est par ailleurs avant tout un commentaire du Deuxieme Sexe de Beauvoir, alors que j'espérais plus une réflexion autour de l'actualité.
If I wanted to read “The Second Sex�. I would just read it instead of reading this promising book which turned out to be a summary of “The Second Sex� and lacks of real-world examples. It began interestingly but continued so dull. I thought there will be more than Beavouir or radical feminist McKinnon. This book is basically a thesis about Beavouir’s book�
I really, really, really, really loved this book. It is essentially a study of submission, and a study of how Simone de Beauvoir thought about submission and wrestled with it in her own life. But it also has broader application beyond Beauvoir's sphere, and Garcia does an excellent job of making the case that because of the state of the world, all women submit in some way to some degree, and that there are both costs and benefits to that submission in both tangible and existential ways. It has completely changed the way I think of feminism, especially in a global context, and I will probably talk your ear off about this book if anything even tangentially related to it comes up.
Un essai impeccable à plusieurs niveaux. En premier lieu, il est accessible pour tou·tes (du moins, je le pense, j'ai quand même un certain niveau d'étude) et vulgarise comme peu ont vulgarisé Simone de Beauvoir et le Deuxième sexe pour un public qui ne l'a pas nécessairement lu ou ne peut pas le lire pour différentes raisons. En deuxième lieu, son analyse, sa connaissance et son interprétation de Beauvoir est remarquable à plus d'un égard et sert définitivement son propos qui s'appuie quasi uniquement sur celle-ci pour sa démonstration. On dirait, à plusieurs égards, une vulgarisation du Deuxième sexe sous l'angle d'approche de la soumission dite féminine.
À Simone de Beauvoir, elle ajoute évidemment d'autres philosophes qu'elle aborde dont Catharine A. MacKinnon, Jean-Paul Sartre (évidemment), Merleau-Ponty, Gayatri Spivak, etc. pour interpréter et éclairer à la fois le texte de Simone de Beauvoir et sa propre thèse sur la soumission (en plus de tracer un petit historique de la notion et comment Beauvoir est venu fracasser cette perception).
À travers sa démonstration qui s'inspire du texte de 1949, elle aborde aussi des enjeux beaucoup plus contemporain comme l'intersectionalité et les enjeux trans, mais un peu "on the side".
On peut ne pas être d'accord avec certaine des conclusions à laquelle elle parvient, mais ce n'est pas du tout par faute logique, ses raisonnements sont impeccables, bien articulés, bien suivis, il y a peut-être, seulement, des avenues qui ne sont pas considérées.
En effet, j'ai été très étonné· que sa réflexion semble s'être arrêtée avec les textes datant d'avant 1960 (à part quelques exceptions ça et là) et que de nombreux essais féministes sur la soumission (Le masochisme dit féminin de Marcelle Maugin Pellaumail , Le complexe de Diane; Érotisme ou Féminisme de Françoise d'Eaubonne pour n'en citer que deux) auraient pu alimenter la réflexion. Ces essais étaient écrit à la suite de Beauvoir dont les propos avaient inspirés leur rédaction en premier lieu et sans qui ils n'auraient jamais été écrit. Ces mêmes essais auraient définitivement pu venir enrichir le propos de l'ouvrage de Garcia.
On dirait, à cet égard, que cet essai sort des années 1970 et qu'il a été écrit cinquante ans après qu'il aurait dû être écrit. Je ne dis pas qu'il a été écrit trop tard, très très loin de là! Toutefois, baser une réflexion entièrement sur la pensée de Beauvoir sans considérer ce qui s'est fait par la suite (même si on critique un peu de Beauvoir et qu'on ne s'en sert pas juste comme d'une bible pour l'analyse) m'a beaucoup surpris.
Un essai qui mérite toutefois toute l'attention qu'il reçoit, un excellent livre pour vulgariser le Deuxième sexe, un très bon essai sur la soumission et des démonstrations impeccables et superbement vulgarisé.
Eeeer, Emmm. I am honestly not sure how I feel about this book. As someone who studies philosophy, and has no other life, of course, I find it difficult to read books by philosophers who write for a popular audience. It's not that there is anything necessarily wrong with what I read. Rather, the way Garcia moves to her conclusions rather irked me. Yea, idk.
Dans cet essai, Manon Garcia vulgarise la pensée philosophique que Simone de Beauvoir développe à la fois dans Le Deuxième Sexe et dans ses mémoires : qu'est-ce qu'une femme ? Peut-on dire que le consentement fait partie de la nature féminine ? Pourquoi la femme accepterait-elle de se soumettre ?
J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de répétitions dans cet ouvrage mais globalement, je l'ai trouvé très intéressant. Il permet de mieux comprendre la pensée philosophique de Simone de Beauvoir, de comprendre comment elle a élaboré sa pensée, quelles ont été ses influences. Cela m'a clairement donné envie de me plonger dans l'entièreté de la bibliographie de cette philosophe !
2.5*? gotta sit with this for a second but i can't say it worked for me. i love hearing & watching garcia speak about her work, but i found this frequently stagnant, repetitive, and borderline benign? i feel like it could've been like... a monograph? a long essay? that said i liked the motivation/basic ideas behind this, and garcia's engagement with beauvoir/the existentialist tradition is, at times, engaging & insightful
(also i swear the text of this is like 20% the words qua, indeed, and insofar)
Really struggled to finish this book mostly because it felt like a review of another book, I already get a lot of that from visual media but even with that you get insight from these people about how it has affected their lives, the author tried to bring this book from 1949 to 2020 without actually referencing anything from the today world or her experiences. Made it had to relate
Che cos’� davvero la sottomissione? Un istinto naturale, una scelta individuale o un’imposizione sociale? E perché è sempre stata associata alle donne, quasi queste ultime potessero vedere in essa la loro unica ragione di vita, la loro più vera essenza?
Manon Garcia cerca di rispondere a queste e altre domande in “Sottomessa non si nasce, lo si diventa�, riprendendo il lavoro di Simone de Beauvoir in il “Secondo sesso�, opera filosofica che parte dal punto di vista esistenzialista (senza, in realtà, abbracciarne l’intera filosofia) e cerca di spogliare la donna dagli stereotipi ad essa imposti dalla società, per comprenderne davvero l’essenza e renderla un soggetto attivo e non semplicemente un oggetto, un corpo vissuto e non meramente un corpo oggetto.
Fin dalla pubertà, infatti, la donna non ha la possibilità di comprendere il proprio corpo come un corpo per sé, perché � quando questo diventa carne � è lo sguardo dell’uomo a reclamarlo per sé, a renderlo oggetto della sua volontà e del suo desiderio, al punto che nella ragazza nasce una sensazione di repulsione e disgusto per sé stessa, per quell’attenzione che diventa l’unico modo di leggere sé stesse.
È impossibile dimenticare la prima volta in cui il mondo sembra vederti, in cui il mondo ha deciso che la tua carne non ti appartiene e che non potrai conoscerla più se non trasformando te stessa in una preda, in un oggetto del desiderio capace solo di cedere, sottomettersi, utilizzare tutti gli inganni della moda e della bellezza per reiterare la falsa immagine della sottomissione, per donare all’uomo la possibilità di dominare.
La donna, dunque, è un’alterità che non ha mai l’occasione � attraverso il confronto con gli uomini � di affermare la propria soggettività, perché è proprio attraverso gli occhi degli uomini che essa diviene oggetto e vi rimane per tutta la propria esistenza. Non c’� dialettica nel rapporto uomo � donna, ma solo la reiterazione di un costrutto sociale che coinvolge non una minoranza della popolazione, ma un gruppo ampio ed eterogeneo che non percepisce la propria forza e la propria coesione, ma si identifica solo in relazione al rapporto con l’uomo.
Un très bon essai philosophique féministe sur la condition de la soumission. Certains passages sont assez fluides, d'autres beaucoup moins. Cet essai se veut être une lecture du Deuxième Sexe de Beauvoir et presque exclusivement que cela. Je le pensais plus percutant mais il n'en reste pas moins intéressant pour comprendre les mécanismes et la place du patriarcat dans le comportement.
Difficile d'évaluer un livre dont une partie de l'argumentation vous échappe par manque de références philosophiques. Mais bon dans l'ensemble il me semble avoir entr'aperçu ce que Manon Gracia souhaite développer dans cette analyse du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. Pour amateurs avertis...
Excellent travail d'analyse et de recherche philosophique sur la soumission (en particulier dans l'oeuvre de Simone de Beauvoir) : une cause majeure des inégalités de genre. Un essai d'utilité publique.
I honestly rate this so high because of the immense respect I have for the writer. Her research is excellent and her writing reads like an analysis. She takes Beauvoir’s The Second Sex and applies/analyzes it to the idea of submission in the 21st century. It’s really complex and I feel like I should have done more research about some of the terminology she uses beforehand, but nonetheless, she leads you through her research and approach to such a neglected, understudied area: female submission (and a women’s own consent to submit in a patriarchal society).
Probabilmente lo avrei apprezzato meno se avessi già letto Il secondo sesso, cosa che colpevolmente non ho ancora fatto. È una spiegazione di come si possa usare l'analisi e il metodo fenomenologico-esistenzialista di De Beauvoir per rispondere alle domande sulle apparenti contraddizioni della sottomissione. La principale è la seguente: data la premessa che le donne sono esseri umani e in quanto tali aspirano alla libertà, come si spiega che la sottomissione sia una scelta così diffusa e quotidiana, tanto da essere normalizzata e giustificata con la naturalizzazione della stessa? Tramite il concetto fenomenologico di "situazione" e il concetto esistenzialista di "libertà", De Beauvoir fornisce una risposta che consente di negare l'essenzialismo biologico, riconoscere il peso della situazione socio-economica-culturale e aprire una possibile strada verso l'emancipazione femminile. Ho apprezzato molto che si riconosca in ogni caso la responsabilità individuale che le donne hanno nel non scegliere la propria libertà, adagiandosi nei privilegi derivanti dalla sottomissione. Questo riconoscimento è accompagnato da un'analisi lucida su come la situazione delle donne presenti loro la sottomissione come un destino sociale, alla quale è semplice abbandonarsi con un tacito consenso. Il prezzo della libertà è in generale alto per l'essere umano, ma Garcìa (e De Beauvoir prima di lei) ricorda come per le donne lo sia infinitamente di più.
Es un estudio filosófico muy interesante del concepto de sumisión, con alcances en el análisis existencial, fenomenológico y político. También es una estudio muy actual y provocador de la filosofía beauvoiriana de la mano del existencialismo francés, la fenomenología de Husserl y Heidegger, Hegel y la tradición marxista. Definitivamente hay que leer más de Garcia (su libro sobre Consentimiento, sale también a finales de este años). PERO. NO COMPREN LA TRADUCCIÓN AL ESPAÑOL, DEL ORIGINAL AL FRANCÉS, EDITADO POR SIGLO XXI EDITORES. Desafortunadamente, y con mucha pena tengo que decir, es una edición mal traducida, con errores graves de edición y coloca a esta investigación en la sección de Antropología y no de Filosofía. Al final, cuando también terminé la edición en español (que por cierto no está dentro de este catálogo) me quede con una sensación de sospecha sobre si lo que había leído era correcto o no y muchas veces tuve que confrontarla con otras ediciones (inglés y francés). Es una pena. Les mande un correo a Siglo XXI señalando estos graves errores... ojala respondan y corrijan.
وفقا لفرويد ، المازوشية هي اشتقاق ، مرحلة ثانية ، من السادية. إذا اعتبر المرء ، مثل فرويد ، أن الرغبة الجنسية هي شكل من أشكال غريزة الحفاظ على الذات ، فإن النزعة المازوشية ، بميولها المدمرة ، لا يمكن أن تكون منطقية. هذا لأن المازوشية تبدو على وجه التحديد أنها تتعارض مع غريزة الحفاظ على الذات. لحل هذا التناقض ، يقترح فرويد فرضية الارتباط الزمني بين السادية _ والتي تُفهم على أنها الرغبة (الجنسية بمعنى ما) في إحداث الألم _ والمازوشية.
يعرّف فرويد المازوشية بأنها عكس السادية ، لكنه يفسّرها على أنها شكل ثانوي منحط من السادية. في الأوهام تظهر المازوشية في الذنب: لدى الطفل رغبة سادية تتحول إلى مازوشية بسبب الذنب الذي يشعر به تجاه هذا الخيال : نابع من الذنب. المتعة تتحول إلى ألم وإذلال . لذلك لم تعد تُفهم المازوشية على أنها انحراف سلبي بل على أنها تحول دافع سادي مكبوت على الذات. . Monan Garcia We Are Not Born Submissive Translated By #Maher_Razouk
Je ne sais pas ce que je pense de ce livre. Je ne m'attendais pas à ça. Il est très théorique et très peu accessible. Je n'ai que très peu de notions de philosophie et je pense que je n'ai pas compris la majorité de ce qui était écrit.
Je ne devais pas être le public visé. C'est dommage, je pense que le sujet était intéressant.
Subject is great, but this book is written in a Dissertation / Philosophy style which just goes on and on in circles. I should have known when Kate Manne gave a � Brilliant and timely� review. Simone de Beauvoir books cover the same material better. Author lacks original thoughts and writing skills.