Liu Zhenyun (born [May], 1958), born in Yanjin, Henan Province, China, is a Chinese writer.
In 1973 Liu Zhenyun joined the PLA and spent five years in the Gobi desert. In 1978, he took the gaokao and got the highest score in Henan Province admitted into the prestigious Peking University. After graduating from university, he became a journalist at the Daily Farmers.
Сначала интересно, потом весело и интересно, потом не очень весело, но, все равно, смешно и интересно, в финале очень грустно, т.к. совершенно не ясно как можно выйти из замкнутого круга коррупции и обмана, который отлично показан в книге.
Абсурдная сатира на проблемы китайского общества. Удивительно, но сопереживаешь каждому в тесно переплетающемуся комке судеб. Понравилась и стилистика языка, и атмосфера рассуждений, и задумка реальной трагикомедии.
Svět korupce, prostituce, vydírání, skandál?. To v?e v ?íně, v zemi, kde nad mnoh?mi ?iny z?stává rozum stát.
Povídková kniha, kdy se v?echny postavy a p?íběhy na závěr protnou a pospojují v ucelen? p?íběh. Některé z nich mě bavily více, jiné méně. U ně?eho jsem se zasmála, jindy jsem se nudila.
P?ed ?asem jsem ?etla autorovu knihu Man?ela jsem nezabila a musím ?íct, ?e jsem p?i ?tení měla úplně stejné pocity. Tím, ?e se p?íběh odehrává v ?íně, je tu hodně politiky a celkově ?ínské nátury, bylo to pro mě tak vzdálené, a? jsem to místy nechápala. Tuhle knihu (a pota?mo i ostatní knihy autora) si u?ijí více ti, kte?í vědí, jak to v ?íně skute?ně chodí.
Navíc tu pro mě bylo moc jmen (která mi p?i?la stejná), moc provincií, okres?, ú?edník?…. No prostě v?eho ?ínského tu bylo moc a já to jednodu?e nepobrala.
Autor v?ak rozhodně nepí?e ?patně, ty pasá?e, které mě bavily (vět?inou o prost?ch venkovsk?ch lidech), tak byly skvěle napsané a já se u nich i pobavila.
Si Un parfum de corruption évoque plusieurs personnages, l’héro?ne en est sans conteste Niu Xiaoli, jeune femme dynamique et entreprenante. Elle a la charge de son frère ainé, grand ballot qu’elle veut marier. Mais les jeunes femmes célibataires étant rares dans leur province, Niu Xiaoli a recours à une marieuse, et s’endette afin de payer la dot assez colossale. Mais sit?t le mariage consommé, la jeune épouse s’enfuit avec la dot. Niu Xiaoli part à sa poursuite à travers la Chine, pour un long voyage émaillé de rencontres qui s’avéreront déterminantes pour elle et certaines des personnes rencontrées, notamment des hauts fonctionnaires de provinces…
A travers le périple et le retour au bercail de Niu Xiaoli, le lecteur accomplit un voyage initiatique dans la société chinoise, où l’app?t du gain a complètement perverti les esprits. A tous les niveaux de la société, c’est le royaume du chacun pour soi, où tous cherchent à tirer le maximum de profit. C’est très net notamment parmi les hauts fonctionnaires du régime, tous plus corrompus les uns que les autres, et tous accompagnés d’épouses très cupides.
Cette corruption omniprésente, qui l’emporte sur le bien commun et la sécurité des administrés, n’est pas sans rappeler Le rêve du village des Ding de Yan Lianke, où le sang contaminé par le VIH anéantissait une province à cause des pouvoirs publics corrompus. Mais ici, tout est décrit avec un détachement ironique : les mésaventures des personnages sont décrites avec un humour grin?ant, qui empêche le lecteur de tomber dans l’affliction.
Une très belle découverte de la société chinoise d’aujourd’hui, que ce roman trépidant non dénué d’humour.
Un grand merci aux éditions Gallimard, à Léa et au Hanbook club !