"Wowww c'est le bordeeeeel !

J'ai lu ce tome plus en décousu que les autres donc mon appréciation diffère, j'étais pas tout à fait dedans sans savoir pourquoi mais c'est sûr que cette saga est toujours aussi qualitative 🤌

On se retrouve encore avec plein de vengeances, trahisons, complots, etc. Fitz MORFLE pendant ce temps là, le gars est obligé d'être sur tous les fronts c'est trop 😭

Le dénouement de cet opus était magistral ! L'action est bien présente et ça part dans tous les sens, on sait plus où donner de la tête. J'ai beaucoup de questions sur le sort de certains perso 👀"

"Je n’attends pas nécessairement de mes lectures qu’elles me soient plaisantes, fluides et agréables. En littérature comme en cinéma, j’ai un goût prononcé pour les œuvres qui heurtent : j’aime qu’elles me bousculent, qu’elles questionnent mes certitudes ou qu’elles décrivent des réalités pas toujours très agréables à regarder. Aussi, n’ayant d’habitude pas froid aux yeux en matière de sujet de livre, j’ai appris beaucoup sur moi-même en constatant que des lectures traitant d’inceste ou de mise à mort m’avaient été bien moins insupportable à lire que cette description des ravages de l’alcool. Ma lecture de l’Assommoir a été une véritable épreuve.
Lire ce roman, c’est assister à une ascension puis à un lent naufrage et s’animer de puissants sentiments de gâchis et d’impuissance. L’alcoolisme y est décrit dans toutes ses nuances, de la camaraderie festive au delirium tremens, en passant par des pages particulièrement difficiles et révoltantes sur la violence d’un père alcoolisé sur ses enfants.

Le roman nous prend en otage et nous fait assister à une succession de mauvais choix dont aucune des désastreuses conséquences ne nous sera épargnée. C’est toutefois une sorte de mirage, car le véritable sujet de l’Assommoir n’est sans doute pas l’alcool mais bien l’un des nombreux visages de la misère sociale ; et dans cette perspective, si désolants soient-ils, les choix de Gervaise en sont-ils vraiment ?

Une lecture forte et difficile, qui m’habitera longtemps et m’a imprégnée d’une puissante tendresse pour toutes les Gervaise, toutes les Lalie et tous les Coupeau du monde.
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