Vers 1800, la plupart des Fran?ais étaient des paysans, qui construisaient eux-mêmes leur maison, récoltaient leurs céréales, pétrissaient leur pain et tissaient leurs vêtements. Aujourd'hui, l'essentiel de ce que nous consommons est produit par un réseau de grandes et lointaines entreprises. En deux siècles à peine, la communauté paysanne autarcique s'est effacée pour laisser place à une myriade de consommateurs urbains et connectés. Cet ouvrage retrace les grandes étapes de cette conversion à la consommation. Comment s'est constitué le pouvoir marchand ? Quels changements sociaux ont accompagné la circulation massive des marchandises ? En parcourant l'Europe et l'Amérique du Nord des XIXe et XXe siècles, ce livre fait l'histoire de multiples dispositifs de marché : la marque insuf?ant à la marchandise sa valeur-signe, les mises en scène inventées par les grands magasins, l'ingénierie symbolique déployée par les relations publiques et la publicité... Il raconte la conversion des populations à la consommation et la fulgurante prise de pouvoir des marchands.
Comment en l’espace d’un peu plus de deux siècles les marchands et le capitalisme ont-ils imposé au monde leur marque et l’ont inondé de marchandise?? De la cellule paysanne communautaire qui produisait tout ce qu’elle consommait aux consommateurs urbains interconnectés qui achètent en un clic des produits assemblés à l’autre bout de la planète c’est l’histoire de multiples changements sociaux et politiques pour imprimer la conversion de la consommation à l’échelle mondiale.
Two weeks ago, I finally picked up LA FABRIQUE DU CONSOMMATEUR—a book that had lingered on my reading list for ages. As someone fascinated by sociology and the consumer goods industry, it felt like the perfect match. From my marketing-related internships to my thesis on a sports brand’s campaigns, marketing has always been close to my heart. This book, particularly its analysis of perpetual trends and counterculture, felt like a conversation with an old friend.
One striking insight: counterculture is, paradoxically, just another trend. Both are about belonging and standing out. To reject the mainstream is to seek markers of individuality. In such cultures, individuals shape themselves into an idealized version, using symbols to differentiate from "mediocrity." Even counterculture can't escape commercialization. This resonated with my thesis findings: marketing often sells not just products but narratives. A pair of running shoes isn't just shoes—it’s a verified lifestyle symbol. Arc'teryx, for instance, isn't just outerwear; it's a badge of exploration and pushing limits. It’s not about what you do with these products—no one really cares—but the identity they affirm.
Acknowledging this isn't about condemning consumers as brainwashed fools. Few of us would choose the most cost-effective lifestyle (say, sleeping in a park for free). Instead, it's about discernment—avoiding unnecessary anxiety and embracing delayed gratification. We’ve all been there: delaying a project because we lack the “right” gear, only to buy it and barely use it. Execution matters more than accessories. You don’t need a flashy road bike to start cycling or expensive courses to pass exams. What matters is action.
Modern marketing thrives on anxiety but can also inspire positivity. Brands carry values that connect emotionally. This is why I gravitate toward sports brands—they exude vitality and resilience. Consumerism and choice are complexly intertwined. Recognizing this helps us embrace the benefits of consumption without losing ourselves to manufactured fears. Ultimately, the question lingers: What is the true self?
? Un ouvrage portant beaucoup plus sur la sociologie et la communication que la politique et la critique, beaucoup plus objectif que subversif ? ?? Comment nous avons été transportés, en moins de deux siècles, de la subsistance autonome vers l'interconnexion planétaire ?? Comment la division mondiale du travail à atteint un tel niveau de sophistication que nous ne produisons plus rien de ce que nous consommons ?? Comment la consommation est devenue une mentalité, une série de gestes et de pratiques naturalisées ?? Comment l'ingénierie symbolique déployée par les relations publiques et la publicité ont progressivement converti des populations à la consommation.
This book changed my brain chemistry, it gave me a hint on how to see the bigger picture which is not pink at all, you realize you’ve been used since your early childhood, also talked about capitalism and how it motivates individualism and identity crisis, talks about the dark side of the Victorian era, and finally about todays world, it’s a must read
MUST READ! It starts from history and analyzes how the society structure forms the current "us", as consumer, from the perspective of merchandise. This book contains lots of golden sentences are very informative and profounding. Highly recommend!
J’avais déjà lu un livre de cet auteur et bien je préfère le premier que j’ai lu. Il était chouette mais un peu lourd à lire et moins intéressant que le premier. J’ai l’impression que j’ai découvert moins de choses dans celui la ou le sujet me plaisait moins. …
Très intéressant, surtout si l'on se questionne sur sa propre fa?on de consommer ! Des parallèles avec l'époque actuelle auraient été appréciés mais en général livre avec lequel j'ai appris beaucoup.