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Un des livres principaux de Bergson où celui-ci tente de déployer son ontologie du devenir, avec l'importance qu'il accorde habituellement à la durée. La philosophie ne peut pas faire l'impasse sur les avancées scientifiques et doit admettre les conséquences de l'évolutionnisme darwinien. La philosophie doit abandonner la métaphysique traditionnelle d'un absolu fermé sur lui-même, au profit d'un monde dont la valeur principale est la création, c'est-à-dire la liberté, la croissance et le changement. De ce point de vue, Bergson pourrait être lu avec les philosophes de la différence.

C'est un très bon livre, malgré sa complexité au premier abord. Bergson écrit bien, son style est doux mais il aurait mieux fait de diviser ses quelques 369 pages en plus de quatre chapitres, parce que c'est un peu peu alors.