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L'histoire est racontée à la première personne. On est dans les années 60, à Paris. Le narrateur, un jeune homme qui gagne sa vie par la vente des livres aux bouquinistes, rencontrent un couple mystérieux, Jacqueline et van Bever. Les deux vivent une vie sans attache, sans but, sans désir de laisser leur trace. Notre jeune homme, rapidement succombé à la charme de Jacqueline, désire de vivre une relation passionnelle avec elle, de l'emmener à Majorque - l'endroit qui revient souvent dans les conversations et qui laisse supposer que Jacqueline rêvait d'y aller. Au final, tout se termine sans véritable raison. Jusqu'à 15 ans plus tard, le jour où le jeune homme croise une femme qui ressemble à sa Jacqueline du passé...
J'ai entendu plusieurs fois le terme "atmosphère modianesque" et me demande si cette atmosphère vague, détachée dans Du plus loin de l'oubli mériterait cette appellation. En tout cas, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée. Me préparant à lire une histoire portant sur l'oubli sans véritable intrigue, avec des personnages détachés, de caractères flous, j'attendais à une prose touchante, poétique. Or ce n'est pas le cas. Ce livre et son contenu m'éloignera jusqu'au plus loin de l'oubli. Peut-être est-ce l'intention de l'auteur, en intitulant ainsi le titre de son roman???