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Consuelo
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Ce fut une belle lecture.
Consuelo est une jeune vénitienne, orpheline, d'origine gitane, cantatrice comme le monde n'en a pas entendu jusque là . Elle représente l'ART et la VERTU en lettres majuscules. Guidée par le beau, le bon et le vrai, elle se fraie un chemin à elle alors qu'elle côtoie de grands artistes, des têtes couronnées, des méchants, des ambitieux. Elle est parfois exaspérante de bonté, mais c'est le seul personnage qui porte à certains moments du doute, des conflits intérieurs notamment par rapport à sa vie amoureuse et à sa vie professionnelle.
Les autres personnages , beaucoup moins nuancés, me rappelaient les personnages de conte, tout blancs, ou noirs. La plupart sont embourbés dans des enjeux narcissiques qui me les ont rendus antipathiques.
Que dire de l'intrigue sans trop en dévoiler? Consuelo doit fuir Venise et est confiée par son maître de musique à une noble famille allemande. Albert, le fils est plutôt illuminé. Il entretient un rapport obsessionnel avec des esprits de leaders religieux qui ont mené à un schisme, une rupture avec le catholicisme. Bien sûr, il tombe amoureux de Consuelo...Cette dernière quitte le château et part rejoindre son maître à Vienne où elle croit pouvoir réfléchir tranquillement à la relation qu'elle souhaite établir avec Albert. Oh! Illusion...
Les lieux du roman sont également intéressants: la Venise de la romance, de la chaleur et de la légèreté, le sombre du château allemand et les cavernes qui reflètent bien les enjeux mystiques d'Albert, la route qui mène à Vienne, territoire de bien des dangers, et finalement Vienne, ville de représentations qui introduit la question du vrai et du faux.
George Sand écrit de manière vive, alerte, ce qui convient bien à la publication en feuilleton de la publication originale. Elle parsème le texte d'adresses à ses lectrices qui sont charmantes, parfois franchement drôles. Elle se permet une critique intéressante de la religion, des milieux artistiques, de la condition féminine, de l'organisation du pouvoir dans la vie civile. La fin est décevante, plutôt mièvre.
Consuelo est une jeune vénitienne, orpheline, d'origine gitane, cantatrice comme le monde n'en a pas entendu jusque là . Elle représente l'ART et la VERTU en lettres majuscules. Guidée par le beau, le bon et le vrai, elle se fraie un chemin à elle alors qu'elle côtoie de grands artistes, des têtes couronnées, des méchants, des ambitieux. Elle est parfois exaspérante de bonté, mais c'est le seul personnage qui porte à certains moments du doute, des conflits intérieurs notamment par rapport à sa vie amoureuse et à sa vie professionnelle.
Les autres personnages , beaucoup moins nuancés, me rappelaient les personnages de conte, tout blancs, ou noirs. La plupart sont embourbés dans des enjeux narcissiques qui me les ont rendus antipathiques.
Que dire de l'intrigue sans trop en dévoiler? Consuelo doit fuir Venise et est confiée par son maître de musique à une noble famille allemande. Albert, le fils est plutôt illuminé. Il entretient un rapport obsessionnel avec des esprits de leaders religieux qui ont mené à un schisme, une rupture avec le catholicisme. Bien sûr, il tombe amoureux de Consuelo...Cette dernière quitte le château et part rejoindre son maître à Vienne où elle croit pouvoir réfléchir tranquillement à la relation qu'elle souhaite établir avec Albert. Oh! Illusion...
Les lieux du roman sont également intéressants: la Venise de la romance, de la chaleur et de la légèreté, le sombre du château allemand et les cavernes qui reflètent bien les enjeux mystiques d'Albert, la route qui mène à Vienne, territoire de bien des dangers, et finalement Vienne, ville de représentations qui introduit la question du vrai et du faux.
George Sand écrit de manière vive, alerte, ce qui convient bien à la publication en feuilleton de la publication originale. Elle parsème le texte d'adresses à ses lectrices qui sont charmantes, parfois franchement drôles. Elle se permet une critique intéressante de la religion, des milieux artistiques, de la condition féminine, de l'organisation du pouvoir dans la vie civile. La fin est décevante, plutôt mièvre.
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Consuelo.
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Reading Progress
February 28, 2023
–
Started Reading
February 28, 2023
– Shelved
May 16, 2023
–
Finished Reading
May 17, 2023
– Shelved as:
litt-fran-aise