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Maldoror Quotes

Quotes tagged as "maldoror" Showing 1-10 of 10
Remy de Gourmont
“He was a young man of savage & unexpected originality, a diseased genius & quite frankly, a mad genius. Imbeciles grow insane & in their insanity the imbecility remains stagnant or agitated; in the madness of a man of genius some genius often remains: the form & not the quality of intelligence has been affected; the fruit has been bruised in the fall, but has preserved all its perfume & all the savor of its pulp, hardly too ripe.”
Remy de Gourmont, The Book of Masks

Comte de Lautr茅amont
“However, throughout the centuries, man has considered himself beautiful. For my part, I rather suppose that man only believes in his own beauty out of pride; that he is not really beautiful and he suspects this himself; for why does he look on the face of his fellow-man with such scorn?”
Comte de Lautr茅amont, Maldoror and Poems

Comte de Lautr茅amont
“The swimmer and the shark whose life he has saved find themselves face to face. They look into each other鈥檚 eyes for several minutes, and each is amazed to find such fierceness in the gaze of the other. They swim in a circle, not losing sight of each other, and they both say to themselves: 鈥業 was wrong until now; here is one more wicked than I.”
Comte de Lautr茅amont, Maldoror and the Complete Works

Comte de Lautr茅amont
“Il y en a qui 茅crivent pour rechercher les applaudissements humains, au moyen de nobles qualit茅s du coeur que l鈥檌magination invente ou qu鈥檌ls peuvent avoir. Moi, je fais servir mon g茅nie 脿 peindre les d茅lices de la 肠谤耻补耻迟茅 ! D茅lices non passag猫res, artificielles ; mais, qui ont commenc茅 avec l鈥檋omme, finiront avec lui. Le g茅nie ne peut-il pas s鈥檃llier avec la 肠谤耻补耻迟茅 dans les r茅solutions secr猫tes de la Providence ? ou, parce qu鈥檕n est cruel, ne peut-on pas avoir du g茅nie ? On en verra la preuve dans mes paroles ; il ne tient qu鈥櫭� vous de m鈥櫭ヽouter, si vous le voulez bien... Pardon, il me semblait que mes cheveux s鈥櫭﹖aient dress茅s sur ma 迟锚迟别 ; mais, ce n鈥檈st rien, car, avec ma main, je suis parvenu facilement 脿 les remettre dans leur premi猫re position. Celui qui chante ne pr茅tend pas que ses cavatines soient une chose inconnue ; au contraire, il se loue de ce que les pens茅es hautaines et m茅chantes de son h茅ros soient dans tous les hommes.”
Comte de Lautr茅amont, Les Chants de Maldoror

Comte de Lautr茅amont
“Un jour, avec des yeux vitreux, ma m猫re me dit: 芦 Lorsque tu seras dans ton lit, que tu entendras les aboiements des chiens dans la campagne, cache-toi dans ta couverture, ne tourne pas en d茅rision ce qu'ils font: ils ont soif insatiable de l'infini, comme toi, comme moi, comme le reste des humains, 脿 la figure p芒le et longue. M锚me, je te permets de te mettre devant la fen锚tre pour contempler ce spectacle, qui est assez sublime 禄 Depuis ce temps, je respecte le voeu de la morte. Moi, comme les chiens, j'茅prouve le besoin de l'infini... Je ne puis, je ne puis contenter ce besoin! Je suis fils de l'homme et de la femme, d'apr猫s ce qu'on m'a dit. 脟a m'茅tonne... je croyais 锚tre davantage! Au reste, que m'importe d'o霉 je viens? Moi, si cela avait pu d茅pendre de ma volont茅, j'aurais voulu 锚tre plut么t le fils de la femelle du requin, dont la faim est amie des temp锚tes, et du tigre, 脿 la 肠谤耻补耻迟茅 reconnue: je ne serais pas si m茅chant. Vous, qui me regardez, 茅loignez-vous de moi, car mon haleine exhale un souffle empoisonn茅. Nul n'a encore vu les rides vertes de mon front; ni les os en saillie de ma figure maigre, pareils aux ar锚tes de quelque grand poisson, ou aux rochers couvrant les rivages de la mer, ou aux abruptes montagnes alpestres, que je parcourus souvent, quand j'avais sur ma 迟锚迟别 des cheveux d'une autre couleur. Et, quand je r么de autour des habitations des hommes, pendant les nuits orageuses, les yeux ardents, les cheveux flagell茅s par le vent des temp锚tes, isol茅 comme une pierre au milieu du chemin, je couvre ma face fl茅trie, avec un morceau de velours, noir comme la suie qui remplit l'int茅rieur des chemin茅es : il ne faut pas que les yeux soient t茅moins de la laideur que l'Etre supr锚me, avec un sourire de haine puissante, a mise sur moi.”
Comte de Lautr茅amont, Les Chants de Maldoror

Comte de Lautr茅amont
“Qui donc, sur la 迟锚迟别, me donne des coups de barre de fer, comme un marteau frappant l'enclume?”
Comte de Lautr茅amont, Les Chants de Maldoror

Comte de Lautr茅amont
“Maldoror, 茅coute-moi. Remarque ma figure, calme comme un miroir, et je crois avoir une intelligence 茅gale 脿 la tienne. Un jour, tu m鈥檃ppelas le soutien de ta vie. Depuis lors, je n鈥檃i pas d茅menti la confiance que tu m鈥檃vais vou茅e. Je ne suis qu鈥檜n simple habitant des roseaux, c鈥檈st vrai ; mais, gr芒ce 脿 ton propre contact, ne prenant que ce qu鈥檌l y avait de beau en toi, ma raison s鈥檈st agrandie, et je puis te parler. Je suis venu vers toi, afin de te retirer de l鈥檃b卯me. Ceux qui s鈥檌ntitulent tes amis te regardent, frapp茅s de consternation, chaque fois qu鈥檌ls te rencontrent, p芒le et vo没t茅, dans les th茅芒tres, dans les places publiques, ou pressant, de deux cuisses nerveuses, ce cheval qui ne galope que pendant la nuit, tandis qu鈥檌l porte son ma卯tre-fant么me, envelopp茅 dans un long manteau noir. Abandonne ces pens茅es, qui rendent ton c艙ur vide comme un d茅sert ; elles sont plus br没lantes que le feu. Ton esprit est tellement malade que tu ne t鈥檈n aper莽ois pas, et que tu crois 锚tre dans ton naturel, chaque fois qu鈥檌l sort de ta bouche des paroles insens茅es, quoique pleines d鈥檜ne infernale grandeur. Malheureux ! qu鈥檃s-tu dit depuis le jour de ta naissance ? 脭 triste reste d鈥檜ne intelligence immortelle, que Dieu avait cr茅茅e avec tant d鈥檃mour ! Tu n鈥檃s engendr茅 que des mal茅dictions, plus affreuses que la vue de panth猫res affam茅es ! Moi, je pr茅f茅rerais avoir les paupi猫res coll茅es, mon corps manquant des jambes et des bras, avoir assassin茅 un homme, que ne pas 锚tre toi ! Parce que je te hais. Pourquoi avoir ce caract猫re qui m鈥櫭﹖onne ? De quel droit viens-tu sur cette terre, pour tourner en d茅rision ceux qui l鈥檋abitent, 茅pave pourrie, ballott茅e par le scepticisme ? Si tu ne t鈥檡 plais pas, il faut retourner dans les sph猫res d鈥檕霉 tu viens. Un habitant des cit茅s ne doit pas r茅sider dans les villages, pareil 脿 un 茅tranger. Nous savons que, dans les espaces, il existe des sph猫res plus spacieuses que la n么tre, et donc les esprits ont une intelligence que nous ne pouvons m锚me pas concevoir. Eh bien, va-t鈥檈n !鈥� retire-toi de ce sol mobile !鈥� montre enfin ton essence divine, que tu as cach茅e jusqu鈥檌ci ; et, le plus t么t possible, dirige ton vol ascendant vers la sph猫re, que nous n鈥檈nvions point, orgueilleux que tu es ! Car, je ne suis pas parvenu 脿 reconna卯tre si tu es un homme ou plus qu鈥檜n homme ! Adieu donc ; n鈥檈sp猫re plus retrouver le crapaud sur ton passage. Tu es la cause de ma mort. Moi, je pars pour l鈥櫭﹖ernit茅, afin d鈥檌mplorer ton pardon !”
Comte de Lautr茅amont

Comte de Lautr茅amont
“S鈥檌l est quelquefois logique de s鈥檈n rapporter 脿 l鈥檃pparence des ph茅nom猫nes, ce premier chant finit ici. Ne soyez pas s茅v猫re pour celui qui ne fait encore qu鈥檈ssayer sa lyre : elle rend un son si 茅trange ! Cependant, si vous voulez 锚tre impartial, vous reconna卯trez d茅j脿 une empreinte forte, au milieu des imperfections. Quant 脿 moi, je vais me remettre au
travail, pour faire para卯tre un deuxi猫me chant, dans un laps de temps qui ne soit pas trop retard茅. La fin du dix-neuvi猫me si猫cle verra son po猫te (cependant, au d茅but, il ne doit pas commencer par un chef d鈥櫯搖vre, mais suivre la loi de la nature) ; il est n茅 sur les rives am茅ricaines, 脿 l鈥檈mbouchure de la Plata, l脿 o霉 deux peuples, jadis rivaux, s鈥檈fforcent actuellement de se surpasser par le progr猫s mat茅riel et moral. Buenos-Ayres, la reine du Sud, et Montevideo, la coquette, se tendent une main amie, 脿 travers les eaux argentines du grand estuaire. Mais, la guerre 茅ternelle a plac茅 son empire destructeur sur les campagnes, et moissonne avec joie des victimes nombreuses. Adieu, vieillard, et pense 脿 moi, si tu m鈥檃s lu. Toi, jeune homme, ne d茅sesp猫re point ; car, tu as un ami dans le vampire, malgr茅 ton opinion contraire. En comptant l鈥檃carus sarcopte qui produit la gale, tu auras deux amis !”
Comte de Lautr茅amont, Les Chants de Maldoror

Comte de Lautr茅amont
“On doit laisser pousser ses ongles pendant quinze jours. Oh ! Comme il est doux d鈥檃rracher brutalement de son lit un enfant qui n鈥檃 rien encore sur la l猫vre sup茅rieure, et, avec les yeux tr猫s ouverts, de faire semblant de passer suavement la main sur son front, en inclinant en arri猫re ses beaux cheveux! Puis, tout 脿 coup, au moment o霉 il s鈥檡 attend le moins, d鈥檈nfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de fa莽on qu鈥檌l ne meure pas; car, s鈥檌l mourait, on n鈥檃urait pas plus tard l鈥檃spect de ses mis猫res. Ensuite, on boit le sang en l茅chant les blessures ; et, pendant ce temps, qui devrait durer autant que l鈥櫭﹖ernit茅 dure, l鈥檈nfant pleure.”
Comte de Lautr茅amont

Comte de Lautr茅amont
“Race stupide et idiote ! Tu te repentiras de te conduire ainsi. C鈥檈st moi qui te le dis. Tu t鈥檈n repentiras, va ! tu t鈥檈n repentiras. Ma 辫辞茅蝉颈别 ne consistera qu鈥櫭� attaquer, par tous les moyens, l鈥檋omme, cette b锚te fauve, et le Cr茅ateur, qui n鈥檃urait pas d没 engendrer une pareille vermine. Les volumes s鈥檈ntasserons sur les volumes, jusqu鈥櫭� la fin de ma vie, et, cependant, l鈥檕n n鈥檡 verra que cette seule id茅e, toujours pr茅sente 脿 ma conscience !”
Comte de Lautr茅amont