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“Pendant les 25 dernières années, l’idée du Congo a été étroitement liée dans l’imaginaire occidental au livre de 1998 intitulé “Le fantôme du roi Léopoldâ€� de l’écrivain américain Adam Hochschild. Ce livre est largement étudié dans les lycées et les universités, et il figure régulièrement en tête des listes des meilleures ventes en matière d’histoire coloniale, africaine et occidentale. Hochschild est devenu une sorte de roi du Congo, ou du moins de son histoire. Le livre est systématiquement cité par les universitaires réputés dans leurs notes de bas de page chaque fois qu’ils veulent affirmer qu’il est “bien connuâ€� et “indiscutableâ€� que des hommes sinistres en Europe ont semé le chaos en Afrique il y a plus d’un siècle. Toute discussion sur le Congo, ou sur le colonialisme européen en général, commence invariablement par la question : “Avez-vous lu Le fantôme du roi Léopold ?”
― Bruce Gilley, King Hochschild’s Hoax: An absurdly deceptive book on Congolese rubber production is better described as historical fiction.

“Certaines personnes pourraient considérer “Le canular du roi Hochschildâ€�, comme nous pourrions l’appeler, comme une fable valorisante pour les Africains modernes aux dépens de l’homme blanc. Mais ses effets débilitants sur l’Afrique, et sur le Congo en particulier, en font le contraire. C’est un coup de chicotte (fouet en forme de lanière de cuir) insensible et négligent sur le dos de tous les Africains noirs, un porno narcissique de la culpabilité pour les libéraux blancs au détriment de l’Africain. L’avocat congolais Marcel Yabili l’appelle “la plus grande falsification de l’histoire moderneâ€�, un compliment en quelque sorte, je suppose.”
― Bruce Gilley, King Hochschild’s Hoax: An absurdly deceptive book on Congolese rubber production is better described as historical fiction.