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Tendresse Quotes

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Michel Houellebecq
“Lorsque la ²õ±ð³æ³Ü²¹±ô¾±³Ùé disparaît, c'est le corps de l'autre qui apparaît, dans sa présence vaguement hostile; ce sont les bruits, les mouvements, les odeurs; et la présence même de ce corps qu'on ne peut plus toucher, ni sanctifier par le contact, devient peu à peu une gêne; tout cela malheureusement, est connu. La disparition de la tendresse suit toujours de près celle de l'é°ù´Ç³Ù¾±²õ³¾±ð. Il n'y a pas de relation épurée, d'union supérieure des âmes, ni quoi que ce soit qui puisse y ressembler, ou même l'évoquer sur un mode allusif. Quand l'amour physique disparaît, tout disparaît; un agacement morne, sans profondeur, vient remplir la succession des jours.”
Michel Houellebecq, The Possibility of an Island

“J'ai besoin de nos peaux qui s'effleurent et nous donnent le bonheur de savourer nos envies de tendresse.”
Wilfried N'Sondé, Aigre-doux

“La plus belle image d’affection que l’on puisse imaginer, ce sont deux personnes âgées qui s’aiment encore. À vingt ans, il est facile d’être tendre, ça vous vient tout seul. Parfois trop et, au vrai, ce n’est pas toujours aisé à vivre, mais nous sommes faits pour cela, dans la tête, dans le corps. Alors qu’Ã� soixante-dix ans, il faut véritablement s’aimer au fond.”
Fabien Maréchal, L'Attendeur (de Première classe)

“Un couple est arrêté devant la vitrine d’une bisouterie avec ses deux enfants. Le magasin est fermé. Les parents promettent de revenir plus tard, mais les gamins font une scène parce qu’ils veulent des ³¦Ã¢±ô¾±²Ôs maintenant.”
Fabien Maréchal, L'Attendeur (de Première classe)

“Trop souvent, on aime comme on va chez le boulanger. Sans passion, avec toute- fois un certain plaisir anticipé, des fois qu’un ²µÃ¢³Ù±ð²¹³Ü nous fasse de l’œil. On appelle ça de l’amour pour se justifier, comme le boulanger est pâtissier par la grâce des fonds de tarte industriels qu’il reçoit nocturnement par camion réfrigéré. Mais on a besoin de pain et, de temps à autre, aussi d’un ²µÃ¢³Ù±ð²¹³Ü â€� d’un dimanche, en somme â€� pour rompre la monotonie.”
Fabien Maréchal, L'Attendeur (de Première classe)