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Enfance Quotes

Quotes tagged as "enfance" Showing 1-24 of 24
Yasmina Khadra
“On ne retombe pas en enfance, on n'en sort jamais. Vieux, moi? Qu'est-ce qu'un vieillard sinon un enfant qui a pris de l'芒ge ou du vendre ?...”
Yasmina Khadra, Ce que le jour doit 脿 la nuit

Georges Bernanos
“脭 maudite enfance, qui ne veut pas mourir !”
Georges Bernanos, Mouchette

Ga毛l Faye
“Je pensais 锚tre exil茅 de mon pays. En revenant sur les traces de mon pass茅, j'ai compris que je l'茅tais de mon enfance? Ce qui me para卯t bien plus cruel.”
Ga毛l Faye, Petit pays

Holly Bourne
“Pourquoi les enfants sont si cruels ? On parle toujours de leur "innocence", alors que, d'apr猫s mes souvenirs de cours de r茅cr茅, ils se comportent plut么t comme des petits cons. Il suffit d'锚tre un pu trop gros, un peu trop grand, un peu trop roux, de sentir un peu trop fort... Il n'y a rien d'innocent dans les horreurs qu'on m'a balanc茅es quand j'茅tais petite.”
Holly Bourne, How Hard Can Love Be?

Ren茅 Manzor
“Grandir鈥� Cette maladie infantile faisait bien plus de ravages que toutes les autres r茅unies. Il n鈥檡 avait pas de traitements connus pour la soigner. Et lorsqu鈥檈lle frappait l鈥檃dulte, elle 茅tait bien plus dangereuse encore. On l鈥檃ppelait vieillir et, dans sa forme la plus grave, mourir.”
Ren茅 Manzor

Monique Proulx
“Qu'est-ce qu'un rire apr猫s tout? Une explosion d'enfance partag茅e.”
Monique Proulx, The Heart Is an Involuntary Muscle

Milan Kundera
“Car les questions vraiment graves ne sont que celles que peut formuler un enfant. Seules les questions les plus na茂ves sont vraiment de graves questions. Ce sont les interrogations auxquelles il n鈥檈st pas de r茅ponse. Une question 脿 laquelle il n鈥檈st pas de r茅ponse est une barri猫re au-del脿 de laquelle il n鈥檡 a plus de chemins. Autrement dit : ce sont pr茅cis茅ment les questions auxquelles il n鈥檈st pas de r茅ponse qui marquent les limites des possibilit茅s humaines et qui tracent les fronti猫res de notre existence.”
Milan Kundera, The Unbearable Lightness of Being

Ga毛l Faye
“J'茅tais trop occup茅 ces temps-ci 脿 rester un enfant. Les copains m'inqui猫tent. S'茅loignent de moi chaque jour un peu plus. Se chamaillent pour des histoires d'adultes, s'inventent des ennemis et des raisons de se battre.”
Ga毛l Faye, Petit pays

Jean-Philippe Arrou-Vignod
“Simplement, nous ne nous r茅signons pas 脿 renoncer aux promesses que l鈥檈nfance nous a faites.”
Jean-Philippe Arrou-Vignod, Vous 茅crivez ? Le roman de l'茅criture

Victor Hugo
“Vous avez 茅t茅 enfant, lecteur, et vous 锚tes peut-锚tre assez heureux pour l'锚tre encore. Il n'est pas que vous n'ayez plus d'une fois (et pour mon compte j'y ai pass茅 des journ茅es enti猫res, les mieux employ茅es de ma vie) suivi de broussaille en broussaille, au bord d'une eau vive, par un jour de soleil, quelque belle demoiselle verte ou bleue, brisant son vol 脿 angles brusques et baisant le bout de toutes les branches. Vous vous rappelez avec quelle curiosit茅 amoureuse votre pens茅e et votre regard s'attachaient 脿 ce petit tourbillon sifflant et bourdonnant, d'ailes de pourpre et d'azur, au milieu duquel flottait une forme insaisissable voil茅e par la rapidit茅 m锚me de son mouvement. L'锚tre a茅rien qui se dessinait confus茅ment 脿 travers ce fr茅missement d'ailes vous paraissait chim茅rique, imaginaire, impossible 脿 toucher, impossible 脿 voir. Mais lorsque enfin la demoiselle se reposait 脿 la pointe d'un roseau et que vous pouviez examiner, en retenant votre souffle, les longues ailes de gaze, la longue robe d'茅mail, les deux globes de cristal, quel 茅tonnement n'茅prouviez-vous pas et quelle peur de voir de nouveau la forme s'en aller en ombre et l'锚tre en chim猫re ! Rappelez-vous ces impressions, et vous vous rendrez ais茅ment compte de ce que ressentait Gringoire en contemplant sous sa forme visible et palpable cette Esmeralda qu'il n'avait entrevue jusque-l脿 qu'脿 travers un tourbillon de danse, de chant et de tumulte.”
Victor Hugo, Notre-Dame de Par铆s

Victor Hugo
“Je ne crois pas qu鈥檌l y ait rien au monde de plus riant que les id茅es qui s鈥櫭﹙eillent dans le c艙ur d鈥檜ne m猫re 脿 la vue du petit soulier de son enfant. Surtout si c鈥檈st le soulier de f锚te, des dimanches, du bapt锚me, le soulier brod茅 jusque sous la semelle, un soulier avec lequel l鈥檈nfant n鈥檃 pas encore fait un pas. Ce soulier-l脿 a tant de gr芒ce et de petitesse, il lui est si impossible de marcher, que c鈥檈st pour la m猫re comme si elle voyait son enfant. Elle lui sourit, elle le baise, elle lui parle. Elle se demande s鈥檌l se peut en effet qu鈥檜n pied soit si petit ; et, l鈥檈nfant f没t-il absent, il suffit du joli soulier pour lui remettre sous les yeux la douce et fragile cr茅ature. Elle croit le voir, elle le voit, tout entier, vivant, joyeux, avec ses mains d茅licates, sa t锚te ronde, ses l猫vres pures, ses yeux sereins dont le blanc est bleu. Si c鈥檈st l鈥檋iver, il est l脿, il rampe sur le tapis, il escalade laborieusement un tabouret, et la m猫re tremble qu鈥檌l n鈥檃pproche du feu. Si c鈥檈st l鈥櫭﹖茅, il se tra卯ne dans la cour, dans le jardin, arrache l鈥檋erbe d鈥檈ntre les pav茅s, regarde na茂vement les grands chiens, les grands chevaux, sans peur, joue avec les coquillages, avec les fleurs, et fait gronder le jardinier qui trouve le sable dans les plates-bandes et la terre dans les all茅es. Tout rit, tout brille, tout joue autour de lui comme lui, jusqu鈥檃u souffle d鈥檃ir et au rayon de soleil qui s鈥櫭゜attent 脿 l鈥檈nvi dans les boucles follettes de ses cheveux. Le soulier montre tout cela 脿 la m猫re et lui fait fondre le c艙ur comme le feu une cire.”
Victor Hugo, Notre-Dame de Paris

Henry Bauchau
“Il faut, me dit-il, donner 脿 Orion une autre vision de son enfance que celle du conformisme total dans lequel il a v茅cu. Il a compens茅 ce dressage maternel et scolaire par l'image effrayante de la libert茅 d茅moniaque. Le but est de reconstruire autant que possible son enfance et de faire appara卯tre ses vrais d茅sirs.”
Henry Bauchau, L'Enfant bleu

Anna Gavalda
“Je peux pas faire reset. Je ne peux pas. Mon enfance, c'est un poison que j'ai dans le sang et y a que quand je serai morte que j'en souffrirai plus. Mon enfance, c'est moi, et comme mon enfance ne vaut rien, moi, derri猫re, j'ai beau essayer de la contrecarrer de toutes mes forces, je ne fais jamais le poids.”
Anna Gavalda

Patrick Declerck
“脗ge biologique et 芒ge psychologique sont deux choses bien diff茅rentes. L'enfant en nous demeure et nous accompagne tout au long de notre vie, et ne dispara卯t qu'avec nous-m锚mes. Et les blessures de l'existence l'atteignent et l'atteignent encore. Et cet enfant, en silence, continue de saigner alors que nous, depuis longtemps, pensons 脿 autre chose. En l'apparence tout au moins.”
Patrick Declerck, D茅mons me turlupinant

Georges Bernanos
“Notre vie est d茅j脿 pleine de morts, et pour chacun le plus mort des morts est le petit gar莽on qu'il fut.
Et pourtant l'heure venue, c'est lui qui reprendra sa place 脿 la t锚te de ma vie, rassemblera mes pauvres ann茅es jusqu'脿 la derni猫re, et comme un jeune chef ses v茅t茅rans, ralliant la troupe en d茅sordre entrera le premier dans la maison du P猫re.”
Georges Bernanos, 7 romans de Georges Bernanos : Sous le soleil de Satan, L鈥橧mposture, La Joie, Un crime, Journal d鈥檜n cur茅 de campagne, Nouvelle Histoire de Mouchette, Monsieur Ouine

Philippe Delerm
“Un secret. On ne partage jamais compl猫tement l'enfance que l'on c么toie. C'est une richesse paradoxale de la 辫补迟别谤苍颈迟茅. Bien s没r on imagine, on rit ensemble, on suscite des joies. Mais comment savoir ce que l'enfsant ressent sur le cours de la rivi猫re enchant茅e du Jadin d'acclimation? Comment 茅prouver de l'int茅rieur le bonheur qu'il 茅prouve 脿 remporter un tournoi de ping-pong ? On reste toujours au bord. Pas 脿 quai - on fait partie du voyage - mais un peu en retrait, juste 脿 c么t茅. Et si les joies sont quand m锚me presque palpables, que dire des tristesses, o霉 la distance s'amplifie, que dire de l'ennui, dont on ne sait presque rien ?”
Philippe Delerm, Etre 辫猫谤别, disent-ils

Marie-Claire Blais
“rien n鈥檈st plus triste qu鈥檜n retour de l鈥櫭┏Υ潜舯� 脿 quatre heures de l鈥檃pr猫s-midi quand c鈥檈st d茅j脿 la nuit dans la ville et qu鈥檕n ne sait pas o霉 l鈥檕n va dans la neige, mais on entend les gratte-neige tout pr猫s et on se dit qu鈥檌ls pourraient nous broyer tout rond”
Marie-Claire Blais, Un coeur habit茅 de mille voix

Tonino Benacquista
“Jamais il ne commence une phrase par : La vie, tu verras 鈥�
Je ne tiens de lui aucune parole de sagesse, aucune recommandation sur l鈥檃venir, aucun cadeau de son exp茅rience. Je ne l鈥檈ntends pas m鈥檈ncourager 脿 faire mes premiers pas ni 脿 tenir en 茅quilibre sur un v茅lo. Il ne m鈥檃pprend ni 脿 ma raser ni 脿 planter un clou. Certes, j鈥檈ntends parler ici ou l脿 des principes fondateurs d鈥檜ne vie d鈥檋omme, des bienfaits du travail, des vertus de la patience et des commandements de l鈥檋onn锚tet茅, mais comment les faire siens si aucun 锚tre de confiance ne vous les souffle 脿 l鈥檕reille comme un secret dont vous 锚tes l鈥檜nique destinataire ? M锚me l鈥檌diot, le taiseux, l鈥櫭ゞocentrique, le po猫te ou le tyran, quelles que soient ses valeurs, se sent investi du devoir de les transmettre. Je me serais content茅 d鈥檜n peu de sens commun, d鈥檜n poncif, d鈥檜n dicton populaire. M锚me un proverbe napolitain aurait fait l鈥檃ffaire.”
Tonino Benacquista, Porca miseria

Marc Levy
“C鈥檈st l鈥檌mpatience qui tue l鈥檈nfance.”
Marc Levy, O霉 es-tu ?

Marc Levy
“... l鈥檈nfance a ses vertus. Elle nous sert 脿 construire les fondations de nos r锚ves et de nos vies. C鈥檈st dans cette m茅moire que tu viendras puiser tes forces, fouiller tes col猫res, entretenir tes passions, et bien souvent repousser les fronti猫res de tes peurs, et de tes limites.”
Marc Levy, O霉 es-tu ?

Marc Levy
“C'est un animal qu'on apprivoise, un enfant on l'茅l猫ve !”
Marc Levy, O霉 es-tu ?

Jean Giono
“Je me souviens de l'atelier de mon 辫猫谤别. Je ne peux pas passer devant l鈥櫭ヽhoppe d'un cordonnier sans croire que mon 辫猫谤别 est encore vivant, quelque part dans l'au-del脿 du monde, assis devant une table de fum茅e, avec son tablier bleu, son tranchet, ses ligneuls, ses al猫nes, en train de faire des souliers en cuir d'ange pour quelque dieu 脿 mille pieds.
Jean le bleu.”
Jean Giono, Blue Boy

Jean Genet
“L'enfance d茅laisse les mythes conventionnels accord茅s 脿 une enfance conventionnelle; elle se moque des f茅es d'enluminure, des monstres d茅coratifs, et mes f茅es 脿 moi 茅taient le svelte boucher 脿 la moustache aigu毛, l'institutrice poitrinaire, le pharmacien; tout le monde 茅tait f茅e, c'est-脿-dire isol茅 par le halo d'une existence inabordable, inviolable, 脿 travers lequel je ne percevais que des gestes dont la continuit茅 - dont la logique et ce qu'elle a de rassurant - m'茅chappait, dont chaque fragment me posait une nouvelle question, mot 脿 mot : m'inqui茅tait.”
Jean Genet, Notre Dame Des Fleurs.