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In French Quotes

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Alfred de Musset
“Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et l?ches, m¨¦prisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et d¨¦prav¨¦es ; le monde n'est qu'un ¨¦gout sans fond o¨´ les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces ¨ºtres si imparfaits et si affreux. On est souvent tromp¨¦ en amour, souvent bless¨¦ et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arri¨¨re ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis tromp¨¦ quelquefois, mais j'ai aim¨¦. C'est moi qui ai v¨¦cu, et non pas un ¨ºtre factice cr¨¦¨¦ par mon orgueil et mon ennui.”
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour

Edmond Rostand
“(Cyrano, ¨¤ Roxane, se faisant passer pour Christian sous le couvert de la nuit) : Moi je ne suis qu'une ombre et vous qu'une clart¨¦!”
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac

Alfred de Musset
“C?lio : Que tu es heureux d'¨ºtre fou !
Octave : Que tu es fou de ne pas ¨ºtre heureux !”
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne

Alfred de Musset
“Vous ¨ºtes comme les roses du Bengale, Marianne, sans ¨¦pines et sans parfum.”
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne

Oscar Wilde
“Le public est extraordinairement tol¨¦rant. Il pardonne tout, sauf le g¨¦nie.”
Oscar Wilde, The Critic As Artist: With Some Remarks on the Importance of Doing Nothing and Discussing Everything

William Shakespeare
“Si j'ai profan¨¦ avec mon indigne main cette ch?sse sacr¨¦e, je suis pr¨ºt ¨¤ une douce p¨¦nitence : permettez ¨¤ mes l¨¨vres, comme ¨¤ deux p¨¨lerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.
Juliette : Bon p¨¨lerin, vous ¨ºtes trop s¨¦v¨¨re pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse d¨¦votion. Les saintes m¨ºmes ont des mains que peuvent toucher les mains des p¨¨lerins ; et cette ¨¦treinte est un pieux baiser.
Rom¨¦o : Les saintes n'ont-elles pas des l¨¨vres, et les p¨¨lerins aussi ?
Juliette : Oui, p¨¨lerin, des l¨¨vres vou¨¦es ¨¤ la pri¨¨re.
Rom¨¦o : Oh ! alors, ch¨¨re sainte, que les l¨¨vres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en d¨¦sespoir.
Juliette : Les saintes restent immobiles, tout en exau?ant les pri¨¨res.
Rom¨¦o : Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma pri¨¨re. Vos l¨¨vres ont effac¨¦ le p¨¦ch¨¦ des miennes.
Juliette : Mes l¨¨vres ont gard¨¦ pour elles le p¨¦ch¨¦ qu'elles ont pris des v?tres.
Rom¨¦o : Vous avez pris le p¨¦ch¨¦ de mes l¨¨vres ? ? reproche charmant ! Alors rendez-moi mon p¨¦ch¨¦.
Juliette : Vous avez l'art des baisers.”
William Shakespeare, Romeo and Juliet

William Shakespeare
“? Rom¨¦o ! Rom¨¦o ! pourquoi es-tu Rom¨¦o ? Renie ton p¨¨re et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet.”
William Shakespeare, Romeo and Juliet

William Shakespeare
“Suis mon conseil : cesse de penser ¨¤ elle.
ROM?O : Oh ! apprends-moi comment je puis cesser de penser.
BENVOLIO : En rendant la libert¨¦ ¨¤ tes yeux : examine d¡¯autres beaut¨¦s.”
William Shakespeare, Romeo and Juliet

William Shakespeare
“Si l'amour est brutal avec vous, soyez brutal avec lui ; ¨¦corchez l'amour qui vous ¨¦corche, et vous le dompterez.”
William Shakespeare, Romeo and Juliet

Pai Hsien-yung
“Notre royaume ne conna?t que la nuit noire. Il ignore le jour. D¨¨s que le ciel s'¨¦claire, notre royaume se cache, car c'est un Etat on ne peut plus ill¨¦gal : nous n'avons ni gouvernement ni constitution. Nul ne nous reconna?t ni ne nous respecte. Notre nation ressemble ¨¤ la cohue d'un rassemblement de corbeaux.
~ p 11”
Pai Hsien-yung, Crystal Boys

Pai Hsien-yung
“Au royaume qui est le n?tre, nous ne connaissons aucune distinction de rang, d'honneur, d'?ge ou de force. Ce qui nous est commun, c'est un corps en proie ¨¤ l'insoutenable torture de br?lants d¨¦sirs, un coeur souffrant ¨¤ la folie de la solitude. Ces c?urs affol¨¦s deviennent ¨¤ minuit comme des b¨ºtes f¨¦roces ¨¦chapp¨¦es de leur cage qui se lancent ¨¤ la poursuite de leur proie toutes griffes dehors. A la lueur de la lune rougeoyante nous ressemblons ¨¤ des somnambules, marchant sur l'ombre des uns et des autres, entamant une course insens¨¦e autour du bassin, sans tr¨ºve ni repos, tournant et retournant ¨¤ la poursuite de l'¨¦norme monstre de ce cauchemar jamais achev¨¦ d'amour et de d¨¦sir.
Dans les t¨¦n¨¨bres, je posai le pied sur les marches de la terrasse qui surplombait le bassin et entrai dans le rang comme saisi d'une transe hypnotique ; sans le vouloir, je tournai autour de la pi¨¨ce d'eau, encore et encore. Dans le noir, je vis d¨¦filer des paires d'yeux assoiff¨¦s d'espoir, enflamm¨¦s de d¨¦sir, consum¨¦s d'angoisse et de peur, comme autant de lucioles se heurtant les unes aux autres.
Si ¨¦paisse, si sombre que fut la nuit, je sentis avec acuit¨¦ un regard qui se portait chaque fois sur mon visage, telle une com¨¨te qui m'aurait heurt¨¦ de plein fouet et br?l¨¦ la face. Je me sentis mal ¨¤ l'aise, mon coeur palpitait, mais je n'avais aucun moyen d'¨¦viter ces yeux. Le regard p¨¦n¨¦trant se montrait si soutenu, si pressant, comme s'il attendait de moi le salut, comme s'il me suppliait pour je ne sais quoi.
~ p 33-34”
Pai Hsien-yung, Crystal Boys

Wang Anyi
“Les gens d'ici appellent ??chats sauvages?? ceux qui vivent sur leur bateau. Ils les plaignent sinc¨¨rement de n'avoir ni foyer ni racines et d'errer sur l'eau ¨¤ longueur d'ann¨¦e.
Toutes pinces dehors, les crabes se d¨¦battent, crachent des bulles et grimpent le long des parois de bambou. Sans s'¨¦mouvoir, l'¨¦trang¨¨re les attrape l'un apr¨¨s l'autre pour les remettre au fond du panier. Vers midi tout le monde sait que le couple d'¨¦trangers du lyc¨¦e mange ces dr?les de b¨ºtes. Tandis que la nouvelle se propage, le ? chat sauvage?? est remont¨¦ sur son bateau et s'est ¨¦loign¨¦ ¨¤ la godille. Il les trouve vraiment ridicules, ces citadins bruyants. Ils vivent l¨¤, comme enracin¨¦s depuis plusieurs g¨¦n¨¦rations, sans rien conna?tre du vaste monde. Il regarde sa femme allaiter leur b¨¦b¨¦, accroupie ¨¤ la proue. Paisible elle observe l'eau verte sous le bateau et les vagues qui ondulent. Un pan de sa veste relev¨¦, elle lib¨¨re son index pour caresser la joue de l'enfant. Sur plusieurs dizaines de li de grands saules pleureurs sont align¨¦s r¨¦guli¨¨rement le long de la rive. Le ??chat sauvage?? est heureux.
p 64”
Wang Anyi, Love in a Small Town

Wang Anyi
“Jour apr¨¨s jour, la puanteur dispara?t des rues, remplac¨¦e par le suave parfum des fleurs de sophoras. Arrive l'¨¦t¨¦, avec une chaleur normale, un franc soleil baigne toutes les plantes qui croissent, verdoyantes. Dans les champs des environs, les beaux l¨¦gumes poussent ¨¤ vue d'?il.
Une centaine de magn¨¦tophones apparaissent dans les rues de la ville; ils diffusent tous les jours des chansons c¨¦l¨¨bres ¨¤ Ta?wan ou sur le continent, sans que l'on sache tr¨¨s bien si ce sont les chansons populaires qui font se multiplier les magn¨¦tophones ou les magn¨¦tophones qui propagent les chansons. Quand une nouvelle boutique s'ouvre, pour attirer l'attention, elle diffuse ¨¤ la porte des chansons qui soupirent de fa?on incongrue sur l'inconstance de l'amour, sans aucun rapport avec le commerce en question
M¨ºme dans les cort¨¨ges de fun¨¦railles, on entend des enregistrements de chansons d'amour. Les chansons ¨¤ la mode ne peuvent ¨¦chapper au th¨¨me de l'amour, de m¨ºme que la vie des gens ne peut ¨¦chapper au sujet de l'amour. Ces chansons d'amour font perdre sa tranquillit¨¦ ¨¤ la petite ville qui devient bruyante.
p 153-154”
Wang Anyi, Love in a Small Town

Wang Anyi
“Elle a l'impression d'¨ºtre debout au bord d'une falaise, de voir les nuages blancs qui flottent ¨¤ ses pieds, elle sait qu'au-dessous s'¨¦tend une gorge insondable. Elle se d¨¦bat vraiment, mais lui a perdu toute raison, il est comme une b¨ºte sauvage d¨¦cid¨¦e ¨¤ se battre jusqu'¨¤ la mort. A bout de forces, elle se d¨¦fend en vain. Parce que son corps est rest¨¦ si longtemps solitaire, que le d¨¦sespoir a d¨¦truit son d¨¦sir, qu'elle oppose une r¨¦sistance sinc¨¨re et ¨¦nergique, parce qu'¨¤ cet instant elle n'y est pas pr¨¦par¨¦e, de fa?on inattendue, elle est submerg¨¦e par une immense sensation de jouissance telle qu'elle n'en avait jamais connu. Cette pl¨¦nitude efface tout ce qu'elle avait v¨¦cu auparavant. On peut mourir sans regret quand on a connu un tel instant. Cette joie irradie jusqu'aux moindres parcelles de son corps, sa jouissance n'a jamais atteint de tels sommets. Elle a un go?t d'¨¦ternit¨¦, comme une c¨¦r¨¦monie d'adieux parfaitement r¨¦ussie.
Lui aussi ressent cet instant comme exceptionnel. Il s'¨¦carte pour s'¨¦tendre sur le dos ¨¤ c?t¨¦ d'elle et observe le ciel ¨¦toil¨¦. A cet instant, le chant des porteurs d'eau monte de la rivi¨¨re perdue dans le brouillard comme un ch?ur form¨¦ de cent voix ¨¤ l'unisson, puissant et pourtant ma?tris¨¦. ?tendus l'un pr¨¨s de l'autre, ils sont saisis par un sentiment ¨¦trange et inconnu. Un lourd pressentiment p¨¨se sur eux.
p 158-159”
Wang Anyi, Love in a Small Town

Maki Marukido
“Le terme "Mood Indigo" d¨¦finit "un sentiment de d¨¦prime plus profond que le blues, comme une envie de mourir". Apparemment, ¨¤ la base, ?a viendrait d'un morceau de jazz...”
Maki Marukido, Mood indigo

Maki Marukido
“Le roman ¨¦°ù´Ç³Ù¾±±ç³Ü±ð, c'est le summum de la fiction, un monceau de fadaises de bout en bout.
Et c'est pour ?a que je suis persuad¨¦ qu'en v¨¦rit¨¦, on ne r¨¦ussit ¨¤ provoquer une r¨¦action physique et ¨¦motionnelle chez quelqu'un qu'¨¤ partir du moment o¨´ on ¨¦crit ce qu'on d¨¦sire personnellement. L¨¤-dessus, impossible de mentir et inimaginable d'emprunter l'exp¨¦rience de quelqu'un d'autre.
Oublie ta honte, ta morale et ta fiert¨¦.”
Maki Marukido, Mood indigo

Maki Marukido
“Tout le monde n'est pas capable de vivre comme toi ! Toi qui te contre-fous de la soci¨¦t¨¦ et de ton avenir... Toi qui n'en fais qu'¨¤ ta t¨ºte, qui es capricieux et ¨¦go?ste ¨¤ l'envi ! Toi qui ne fais preuve d'aucun ¨¦gard pour personne... Toi qui as un talent naturel pour qu'on te pardonne tout ?a... Toi qui as la passion... Toi qui es assez fort pour ne pas avoir peur de te retrouver seul... J'aurais voulu ¨ºtre comme toi. Quand je suis avec toi, je... Je finis par me d¨¦tester !”
Maki Marukido, Mood indigo

Maki Marukido
“Un jour, j'ai r¨¦alis¨¦ que je ne savais plus pour qui j'¨¦crivais, ni pourquoi j'¨¦crivais. Et ensuite, je n'ai plus ¨¦t¨¦ capable d'¨¦crire une ligne. C'est une histoire banale... Je n'avais pas de talent, tout simplement.”
Maki Marukido, Pornographer

Maki Marukido
“Je ne dis que des mensonges... Mais je respecte mes promesses.”
Maki Marukido, Pornographer

Maki Marukido
“Parfois, c'est dans cette chambre ind¨¦cente que j'arrive le mieux ¨¤ respirer.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“?tonnamment, la vie, c'est peut-¨ºtre juste une succession d'¨¦v¨¨nements qui se r¨¦p¨¨tent. Et m¨ºme si je trouve que la maladie et la mort sont des exp¨¦riences un peu ¨¤ part, dans le fond, elles sont si communes que ?'en est presque gla?ant.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“Tous les adultes savent qu'un bonheur peut ¨ºtre accompagn¨¦ d'un malheur. Mais arr¨ºter de le chercher ¨¤ cause de ?a, c'est vivre une vie aussi vide qu'un relev¨¦ de compte ¨¤ sec. Et ?a n'a plus aucun sens.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“Toutes les tenanci¨¨res de bar sont des philosophes.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“- Je me demande s'il y avait une chance pour moi aussi d'avoir une relation comme ?a avec toi.
- Aucune. Parce qu'on se ressemble trop. Tu ne crois pas ?”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“Les gens heureux n'ont que faire de la ±ô¾±³Ù³Ù¨¦°ù²¹³Ù³Ü°ù±ð. J'en suis persuad¨¦. Les ¨ºtres humains profond¨¦ment heureux et ceux qui ne ressentent pas la tristesse, n'ont pas besoin des arts ou de la ±ô¾±³Ù³Ù¨¦°ù²¹³Ù³Ü°ù±ð dans leur vie.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“Le bonheur, ?a ne ressemblerait pas plut?t au croissant de lune ? Un c?t¨¦ plein et un c?t¨¦ vide.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“J¡¯ai toujours pens¨¦ que si je pouvais tout recommencer, je ne ferais pas les m¨ºmes erreurs. Mais je ne peux l¡¯affirmer que maintenant, en sachant que l¡¯avenir n¡¯existe plus.”
Maki Marukido, La fin du monde avec toi - Tome 02

Maki Marukido
“C¡¯est justement parce qu¡¯il y en a que le mot ? miracle ? existe !”
Maki Marukido, La fin du monde avec toi - Tome 02

Maki Marukido
“Au bout du compte, quelle est la plus heureuse des fins entre mourir en croyant aux miracles et mourir sans y croire ?”
Maki Marukido, La fin du monde avec toi - Tome 02

“Je veux qu'il me regarde en souriant... Je veux qu'il se mette en col¨¨re pour moi... Je veux qu'il pleure ¨¤ cause de moi... Je veux toute la gamme de ses ¨¦motions.”
Sagan Sagan ×ô°¶×ó°¶, Old-fashioned cupcake

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